Ricky Rubio : « Kevin Love ne devrait peut-être pas être notre leader »

Ricky Rubio est l'incontestable lauréat de la palme d'or de la déclaration qui arrive au plus mauvais moment. Le timing, Ricky, le timing...

Ricky Rubio : « Kevin Love ne devrait peut-être pas être notre leader »
Ricky Rubio et Kevin Love étaient censés porter les Minnesota Timberwolves vers les playoffs et plus si affinités. Sur le papier, le duo formé par les deux stars s’apparente comme une machine incontrôlable sur pick&roll grâce aux qualités de passeur de Rubio et à celles de finisseur de Love. Mais l’incapacité chronique de l’Espagnol à rentrer ses tirs ou même à conclure près du cercle – bref, à marquer – a convaincu les défenses adverses de se concentrer uniquement sur l’intérieur All-Star, notamment en fin de match. Ainsi, Minnesota était la plus mauvaise équipe de la ligue dans le dernier QT. En plus des résultats sportifs en demi-teinte, Kevin Love a dû encaisser le refus d’un contrat sur cinq ans ainsi que du statut unique (par franchise) de « designated player ». Un statut plus ou moins réservé pour Rubio par le GM de l’époque, David Kahn. Voilà pour l’ambiance. La star veut quitter Minny et la franchise va devoir prendre une décision avant de lui trouver un éventuel point de chute. Cerise sur le gâteau, Rubio a lâché quelques déclarations sur Kevin Love qui devraient mettre de l’huile sur le feu.
« C’est un joueur spécial, qui aligne des statistiques incroyables mais peut-être que l’on a besoin d’un autre leader que lui. Il est la première option offensive mais il n’est pas le leader vocal idéal de l’équipe. Il y a différents types de leadership. Peut-être que cela ne devrait pas être lui. Peut-être que cela devrait être Kevin Martin, qui a plus d’expérience, or peut-être que je devrais m’imposer comme le leader », a balancé le meneur à un site espagnol.
Flip Saunders, le GM, lui dira sans doute qu’il aurait peut-être dû la fermer. Mais après tout, Ricky Rubio n’a pas spécialement tort. Il est évident que Kevin Love peine à assumer la double casquette « première option offensive/leader du vestiaire ». Mais de là à l’étaler dans la presse ? A ce moment-là ?