Orphelin de sa mère, Ricky Rubio a vécu un calvaire cette saison

Correct sans être génial, Ricky Rubio n'a pas cassé des briques cette saison à Minnesota. Mais la tête était ailleurs pour le meneur espagnol.

Orphelin de sa mère, Ricky Rubio a vécu un calvaire cette saison
Quand sa maman est partie à l'âge de 56 ans en mai dernier, Ricky Rubio s'est forcément questionné sur sa disponibilité avec la sélection pour les Jeux Olympiques de Rio. Finalement, il s'est convaincu de d'aller chercher le meilleur résultat possible et pourquoi la médaille d'or pour la lui dédier. Surtout que Ricky avait déjà dû faire l'impasse sur les jeux de Londres suite à une blessure aux ligaments en 2012. Sa mère Tona, souffrait d'un cancer au poumon, ce qui a fortement perturbé l'esprit du jeune meneur tout au long de la saison, naturellement gêné pour concentrer exclusivement sur son basket, notamment lors des déplacements loin d'elle :
"Parfois la nuit pendant la saison, je vivais un enfer" confie Rubio à Yahoo Sports qu'une demi-finale se profile pour les siens face aux USA. "Se réveiller, je ne sais où, à Sacramento, à L.A, au milieu de la nuit seul dans la chambre d'hôtel et se dire, 'Pourquoi je suis ici? Est-ce que ça vaut vraiment le coup ?'"
Très proche de sa mère, Ricky avait l'habitude de solliciter Tona après une défaite ou une victoire. Cette dernière étant la première personne qu'il souhaitait entendre à l'issue d'une rencontre.
"Tout le monde peut affirmer qu'il est proche de sa maman" confirme Lucas Charte, meilleur ami du meneur de Minnesota. "J'avais beaucoup de choses qui me tracassaient. À commencer par des doutes. J'ai fini par me demander si tous les sacrifices en valaient vraiment la peine. Je me suis mis beaucoup de pression, comme lors de toute ma carrière. Au bout d'un moment j'ai décidé d'oublier cette pression et juste jouer pour le plaisir, faire mon jeu, et profiter de ce que je fais".
Malgré cette blessure, Ricky Rubio est bel et bien à présent à Rio à la mène de la Roja et il semble toujours aussi foudroyant dans ses contre-attaques éclairs. Et il ne cache pas son désir de faire tomber la sélection américaine...