Rookie of the Year Race : Donovan Mitchell prend le pouvoir

Les choses sont encore loin d'être jouée dans la Rookie of the Year Race, mais Donovan Mitchell a frappé fort ces dernières semaines et a pris les devants à nos yeux.

Rookie of the Year Race : Donovan Mitchell prend le pouvoir

Le haut du panier

5- Lauri Markkanen (Chicago Bulls)

On parle moins des Bulls et de Lauri Markkanen depuis qu'ils ont baissé pavillon après leur superbe run de fin d'année et à la suite du trade de Nikola Mirotic. Cela dit, le Finlandais continue de se faire joliment la main avec des doubles-doubles fréquents, un shoot pas toujours bien réglé mais prometteur et une adaptation grandissante au jeu NBA. Sur janvier et février, Markkanen tourne à près de 16 points et 8 rebonds de moyenne à plus de 45% d'adresse. Si son shoot à 3 points a un peu disparu ces derniers jours, le bilan est globalement positif pour l'intérieur de Chicago.

4- Kyle Kuzma (Los Angeles Lakers)

Plus irrégulier qu'en début de saison, Kuzma connaît parfois des trous d'air qui le voient disparaître à la finition et au rebond, ses deux points forts. Mais là encore, le rookie des Los Angeles Lakers arrive constamment à se reprendre après un ou deux matches sans et parvient toujours à atteindre les 20 points et/ou à dominer son sujet au rebond. Les Lakers ont vu Brandon Ingram et des joueurs comme Josh Hart monter en puissance, ce qui a aussi eu une influence sur les stats de Kuzma, mais a révélation californienne de la saison reste sur un tempo et un bilan très intéressants.

3- Jayson Tatum (Boston Celtics)

Certains n'hésitent pas à dire que Tatum à "heurté le rookie wall". C'est un peu dur, surtout quand on considère qu'il reste titulaire d'une équipe compétitive et affiche toujours une maturité épatante dans à peu près tout ce qu'il fait. Simplement, sur le plan statistique, sa baisse d'adresse est indiscutable (de 50% sur les deux premiers mois à 42% sur le mois et demi écoulé). A trois points Tatum a même perdu plus de 10%, ce qui est peut-être finalement plus proche de ce qui est attendu de la part d'un rookie sur une scène aussi exposée. La répétition des matches et les difficultés défensives globales des Celtics expliquent aussi la baisse de régime de l'ancien Dukie. Ça n'enlève évidemment rien à ce qu'il a accompli jusqu'ici et à l'admiration que l'on est obligé d'avoir pour son premier exercice chez les pros.