Ryan Anderson révolutionne les Pelicans

De retour de blessure, Ryan Anderson a impressionné ses coéquipiers cette nuit en inscrivant 26 points. Son apport en attaque révolutionne tout simplement le jeu des Pelicans.

Ryan Anderson révolutionne les Pelicans
Les New Orleans Pelicans ont passé 135 points à la défense des Sixers cette nuit. Le tout sans prolongations. On aurait pu penser qu’Anthony Davis ait maltraité la défense intérieure de Philadelphie en flanquant 30 pions ? Raté, la future superstar de la ligue n’a scoré « que » 13 points (même si en soit, il a tout de même fait la misère aux joueurs des Sixers avec ses 8 blocks). En réalité, aucun joueur du cinq majeur – à l’exception d’Eric Gordon – n’a dépassé les 15 unités. Le scoring est venu d’ailleurs. Du banc, pour être plus précis. Outre Brian Roberts (14 point) et Austin Rivers (12), Tyreke Evans (15) et Ryan Anderson (26, 10/16 aux tirs, 6/10 derrière l’arc) se sont illustrés. Ce dernier jouait d’ailleurs son premier match de la saison en raison d'une blessure. Au-delà des statistiques – il n’aura pas la même réussite chaque soir, ce qui est logique – Anderson apporte de la variété au jeu des Pelicans. Au sein d’une formation qui regorge de joueurs de un-contre-un attiré par le cercle comme Jrue Holiday, Tyreke Evans, Anthony Davis ou Eric Gordon (contrairement aux idées reçues, l’ancien des Clippers attaque bien plus souvent le cercle qu’il ne shoote à mi-distance, sa shotchart), le vétéran ouvre l’espace en étant une menace à trois-points.
« Il ouvre le jeu », explique Tyreke Evans au Times Picayune. « C’était totalement différent. Je me suis senti mieux, bien plus rapide. Je suis excité maintenant. On est en bonne santé. On est une équipe. Mais ce n’est qu’un match. On doit continuer comme ça. »
Présenté comme une équipe surprise, les New Orleans Pelicans ont eu du mal à lancer leur saison malgré les performances gargantuesques d’Anthony Davis (20,9 points, 11 rebonds, 2,1 steals et 3,9 blocks). Même si Ryan Anderson ne résoudra pas les problèmes défensifs de son équipe, il change la donne en attaque.
« Ryan est un joueur unique », assure Monty Williams, le coach. « Il peut ouvrir l’espace et rentrer des shoots. Il peut aussi attaquer le cercle et se créer son propre tir. C’est un super passeur. »
La balle a bien mieux circulé hier soir du côté de New Orleans. Les Pelicans ont ainsi fait 30 passes décisives ! Moins de dribbles, plus de mouvements et des shoots ouverts à l’arrivée :
« La grosse différence c’est que l’on a pas forcé nos tirs », explique le héros de la soirée. « On a fait tourner la balle jusqu’au joueur ouvert et on a shooté avec un haut pourcentage (60% et 46% à trois-points – NDLR). On a juste fait bouger la balle pour obtenir des tirs ouverts. »
Si ce changement d’attitude en attaque se confirme dans les semaines à venir, il y a peu de chances que les Pelicans acceptent de bazarder Ryan Anderson…