Scott Brooks pas menacé malgré les 5 défaites en 6 matches

Malgré le début de saison raté des Washington Wizards, Scott Brooks conserve la confiance de ses dirigeants. Pour le moment.

Scott Brooks pas menacé malgré les 5 défaites en 6 matches
Le départ de LeBron James à l’Ouest a donné des idées à pas mal d’équipes. Beaucoup se sont vues aptes à récupérer le trône laissé vacant. Le début de saison a rappelé à certaines que la tâche ne serait pas aisée. Si on ne s’inquiète pas trop pour Boston ou Philly qui n’ont pas démarré sur les chapeaux de roue, les Washington Wizards de Scott Brooks sont très loin du niveau espéré. Certes Dwight Howard n’a pas encore joué la moindre minute. Mais leur bilan d’une victoire pour cinq défaites est indigne de leur prétention. On parle là d’une équipe qui se voyait potentiellement numéro 1 à l’Est. Après avoir perdu contre des Sacramento Kings jeunes et en construction vendredi, ils ont pris une correction la nuit dernière contre les Los Angeles Clippers. 32 points dans la musette. Une perf qui leur a permis de prendre la tête au classement des points encaissés, avec 125 par rencontres. Forcément, le job de Scott Brooks, qui n’a toujours pas convaincu dans la capitale, semble en danger. Mais selon Chris Haynes, de Yahoo Sports, le technicien des Washington Wizards continue d’avoir le support total de ses dirigeants. Il semblerait que la franchise espère que le retour de Dwight Howard apportera au roster une intensité défensive dont il semble pour l’instant dépourvu. Espérons que cela suffise. Toujours selon Haynes, John Wall et Bradley Beal ont déjà fait part aux médias de leur frustration, assurant que certains joueurs ne partagent pas les objectifs de l’équipe et qu’ils ne sont pas satisfaits de leur rôle. Comme on l’anticipait, le vestiaire ne respire pas l’harmonie. Et Scott Brooks, soutenu pour le moment, pourrait voir ses dirigeants rapidement changer d’avis si la dynamique ne change pas. A moins que ces derniers comprennent enfin qu’il faudrait peut-être bouger John Wall ou Bradley Beal, qui n’ont finalement jamais fait des Wizards une grande équipe, et changer de cycle.