Au fait, c’est quoi, une superstar NBA ?

Au fait, c’est quoi, une superstar NBA ?

Parce qu’il est grand temps de rétablir la vérité sur un terme bien trop souvent employé pour décrire les joueurs NBA qui performent.

Giannis Antetokounmpo (Milwaukee Bucks)

Double-MVP, DPOY… Giannis Antetokounmpo compile les récompenses individuelles à défaut de gagner des titres collectifs. Mais il n’a que 25 ans ! 25 ! Ni Michael Jordan, ni LeBron James ne pouvaient se targuer de posséder une bague au même âge. Il est dans les temps. Ses Milwaukee Bucks n’ont pas encore atteint les finales NBA en sa présence mais ça fait deux ans que la franchise du Wisconsin squatte la tête de la Conférence Est pendant la saison régulière. Les échecs en playoffs – et son absence de tir fiable – laissent certains analystes penser que le Grec serait plus à l’aise dans un rôle de deuxième option. Un « Pippen qui a besoin de son Jordan » dixit Richard Jefferson. Pas d’accord. Antetokounmpo doit évidemment progresser, et notamment continuer à renforcer son arsenal sur demi-terrain, mais ajoutez un autre joueur du top-20 à ses côtés – ce que n’est pas Middleton – et les Bucks prendraient de suite une toute autre ampleur.

Stephen Curry (Golden State Warriors)

Ça fait longtemps que Stephen Curry n’a pas fait lever les foules. Triple champion NBA et deux fois MVP – dont le seul de l’Histoire à l’unanimité – le meneur des Golden State Warriors divise pourtant souvent les fans. Parce qu’il a, comme James, des hordes de détracteurs. C’est peut-être d’ailleurs le signe que c’est une vraie superstar. Mais recentrons nous sur notre définition. Le sacre de 2015 et les finales 2016 parlent vraiment en la faveur de Curry. Ça montre qu’il peut mener une équipe au titre en étant le boss. Alors, oui, ça remonte maintenant à quatre ans. Il a pris de l’âge et il s’est blessé depuis – avec aussi un passage avec Kevin Durant. Néanmoins, notre confiance en lui ne flanche pas. Mais c’est vrai que, dans cette liste, c’est l’une des superstars qui a le plus besoin d’être associés à des profils très particuliers pour vraiment pouvoir mener les siens au trophée.

James Harden (Houston Rockets)

Long moment d’hésitation. Est-ce que nous avons vraiment envie de croire qu’une équipe portée par James Harden peut gagner le titre NBA ? Pas sûr. Vraie querelle interne. Les résultats en playoffs laissent penser que non. La seule fois où le barbu a joué les finales, il était encore sixième homme pour le Thunder au côté de Kevin Durant et Russell Westbrook. En 2012. Mais les Houston Rockets ne sont vraiment, vraiment, vraiment pas passés loin de battre les Warriors AVEC Durant et Curry en 2018. Et Harden restait la première option à cette époque. En fait, un peu comme Steph, il faut vraiment l’entourer au mieux, que des « fits parfaits » pour gommer ses faiblesses. Notamment défensives.

Kevin Durant (Brooklyn Nets)

Bien évidemment ! Sans doute le meilleur joueur du monde avant sa blessure au tendon d’Achille. L’arme ultime du basketball. Long, talentueux, agile, adroit, rapide, efficace, assassin, solide. Mais dans quel état va-t-il revenir ? C’est la grande question. Avec un KD à 100% ou même 90%, les Nets seront candidats au titre dès la saison prochaine (sans forcément être favoris). Oui, il est aussi fort que ça.

Jimmy Butler (Miami Heat)

Honnêtement, il n’était pas dedans. Nous venons de le rajouter, juste avant de poster le papier. Parce que le Miami Heat est à une victoire des finales NBA et il aurait été absolument injuste de ne pas rendre hommage à Jimmy Butler. Même si, paradoxalement, nous avons encore du mal à croire qu’il puisse vraiment mener la franchise de South Beach au titre. Mais oh que ça nous ferait vraiment, vraiment, vraiment plaisir d’avoir tort.

Luka Doncic (Dallas Mavericks)

Le petit dernier de la liste. En fait, il ne devrait pas y être. Aujourd’hui, pas certain que Luka Doncic puisse vraiment mener une franchise au titre en étant la première option. Aujourd’hui, OK, mais demain ? Et par demain, ça signifie un futur vraiment proche. Genre… la saison prochaine. Avec sa progression fulgurante, le Slovène va très vite intégrer le (très) haut du plateau. Lire la suite
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