Team USA a conscience de ses limites

Les membres de la sélection américaine ont avoué qu'ils étaient loin d'être intouchables et qu'ils avaient des concurrents de poids.

Team USA a conscience de ses limites
L'équipe américaine a confirmé qu'elle était l'une des nations favorites de la Coupe du Monde en dominant assez facilement le Brésil (95-78) lors de son premier match de préparation. Néanmoins, les nombreux refus (Kevin Love, Blake Griffin, LaMarcus Aldridge) et les récents forfaits (Paul George, Kevin Durant) ont considérablement affaibli l'effectif de Team USA. Évidemment, le groupe de Coach K reste d'un niveau élevé mais il faut reconnaître que la sélection est privée de la majorité des meilleurs joueurs américains. En marge de la victoire contre le Brésil, l'entraîneur de l'équipe, Mike Krzyzewski, a admis que son équipe n'était pas intouchable :
"Nous sommes plus aptes à se faire battre maintenant que nous l'étions à Pékin ou à Londres. Nous n'avons pas de vétérans et nous n'avons pas assez de grands", a commenté Mike Krzyzewski pour le Boston Herald.
Sii les cartes semblent redistribuées depuis le forfait de Kevin Durant, c'est parce que une autre sélection fait forte impression depuis le début de la préparation : l'Espagne. Toujours invaincue, la Roja peut compter sur un secteur intérieur impressionnant et elle compte bien remporter le Mondial devant son public. Derrick Rose a même reconnu que l'équipe d'Espagne était favorite au même titre que les États-Unis.
"Ils seront un grand défi car ils ont des intérieurs expérimentés. Nous avons des "petits" intérieurs alors qu'eux ils jouent ensemble depuis 6 ou 7 ans en équipe nationale, ça va être un défi."
Sur le papier, les deux nations semblent être au-dessus du lot mais attention elles ne pourront se rencontrer qu'en finale et lors d'une compétition de ce genre une surprise est toujours possible. Alors bien sûr, les membres de Team USA pouvaient difficilement tenir un autre discours mais cette équipe américaine pourrait avoir quelques petites faiblesses (mais alors très petites) notamment à l'intérieur. Dans moins de 2 semaines, ce sont les adversaires de Team USA qui vont devoir en profiter au maximum s'ils veulent avoir une chance de les faire tomber.