Thomas Robinson : « Je dois redevenir moi-même »

Thomas Robinson découvre sa troisième équipe avant même d'avoir attaqué sa deuxième saison. Il ne perd pas espoir d'exploser au grand jour.

Thomas Robinson : « Je dois redevenir moi-même »
Les Blazers ont fait un gros coup cet été. La franchise de l'Oregon a lâché un second tour de draft contre Thomas Robinson, cinquième choix de la draft 2012. Un deuxième tour de draft contre un top pick âgé de 22 ans seulement. Un deuxième tour de draft contre un type qui tournait à 17 points et 11 rebonds dans sa dernière saison avec les Jayhawks. Un... stop. On pourrait ajouter que les Rockets ont transféré T-Rob uniquement pour faire de la place dans l'effectif et signer Dwight Howard. Bref, il est étonnant que si peu de franchises se soient jetées sur l'occasion. Les Blazers n'avaient rien à perdre. L'ancienne star universitaire au corps taillé pour la NBA (2,08 m, 108 kg) va donc découvrir sa troisième équipe... à l'aube de sa saison sophomore. plutôt rare pour un top pick. Désormais, le joueur espère retrouver le niveau de jeu qui était le sien à la fac :
"Je dois redevenir moi-même", raconte-t-il au Boston Globe. "J'ai regardé des anciennes vidéos, je ne jouais pas avec la même émotion. Je dois revenir à ça. Si j'arrive à le faire, j'ai le sentiment que je pourrais m'imposer dans cette ligue."
Baladé de droite à gauche, Thomas Robinson ne souhaite s'en prendre qu'à lui-même.
"Je ne vais pas me poser en victime. Je ne suis pas arrivé en NBA avec la bonne mentalité. Ce n'est pas de la faute de Sacramento ou Houston. Ils ont fait ce qu'ils avaient à faire. Les Rockets ont fait un gros coup (en signant Dwight Howard) et si j'étais GM, j'aurais fait la même chose. Maintenant je suis à Portland et je vais de l'avant. J'essaye de regagner ma confiance."
Avant ses débuts dans la ligue, Thomas Robinson affichait justement une grande confiance en lui. Le joueur expliquait notamment que le "vrai" numéro un de la draft c'était lui, et non Anthony Davis. Le néo-Blazer est aujourd'hui plus humble mais il s'est également forgé le caractère à force d'épreuves que les rookies de son standing n'ont pas l'habitude de traverser.
"J'ai une longue carrière devant moi et c'est ce qui me motive. J'ai traversé beaucoup de choses, j'essaye juste de redevenir celui que j'étais."
Si Thomas Robinson explose, les Blazers auront vraiment fait un gros coup. Mais vraiment.