Tony Parker : « Pour la première fois je suis inquiet pour notre sport »

Le président de l’ASVEL Tony Parker est inquiet pour le futur du basket français avec le confinement qui dure sur l'Hexagone.

Tony Parker : « Pour la première fois je suis inquiet pour notre sport »
Ce mois-ci, les matchs de Jeep Elite seront réduits au minimum. Il y en aura deux par semaine chez les clubs d’accord pour recevoir (ASVEL, Metropolitans 92 et Monaco). Mais que se passera-t’-il si le confinement venait à durer ? C’est la question que tout le monde se pose car les matches à huis-clos ne sont pas une solution durable financièrement. Si le rugby a déjà obtenu une aide de 40 millions d’euros, quid du basket ? C’est un fait que le basket français manque de relais pour se faire entendre auprès des décisionnaires. La voix de Tony Parker, président de l’ASVEL, pourrait avoir ce poids. La légende du basket français s’est en tout cas positionnée dans un entretien accordé à L’Equipe.
« Pour la première fois je suis inquiet pour notre sport, mais aussi pour le sport français en général [….] Si ça dure plus d’un mois on va mourir. Les clubs vont mourir. On ne peut pas jouer à huis-clos toute une saison c’est impossible […] Je suis dispo pour aller discuter, être proactif, aller de l’avant et trouver des solutions. Le basket français a des ressources. En temps de crise, il est extrêmement mobilisé. Mais à la fin de la journée on ne pourra pas faire des miracles […] Il faut qu’on essaie de fédérer tout le monde pour tenter de trouver une solution et sauver le basket français. »
Ça fait froid dans le dos…