EDF-Tony Parker : « On ne nous attend pas »

Arrivé à Pau samedi, Tony Parker a accordé un entretien au quotidien L'Equipe. Le meneur des Bleus y évoque ses ambitions pour l'Euro 2013.

EDF-Tony Parker : « On ne nous attend pas »
Le chef de file est dans la place. Tony Parker est arrivé samedi à Pau pour rejoindre le groupe France à un peu plus d'un mois du début de l'Euro 2013 en Slovénie. Le meneur de jeu de l'équipe de France, qui n'a pas participé à l'opposition lors de ce premier entraînement, est apparu en forme et détendu dans un entretien accordé au quotidien L'Equipe. TP n'a néanmoins pas caché que le staff des Bleus allait prendre son temps avant de le lancer dans la bataille de la préparation.
"On va essayer de monter en puissance. J'ai parlé avec Vincent Collet et e sais qu'il va me ménager un peu par rapport aux matches amicaux et aux entraînements mais, moi, je suis prêt à démarrer. Le staff veut s'inspirer de ce que Pop' a fait avec les Spurs : me faire jouer dix minutes par match en préparation. Le plus important c'est que je sois bien au Championnat d'Europe et pas lors des matches amicaux".
Parker, qui disputera normalement toutes les rencontres prévues sur le sol français avant le départ pour la Slovénie, n'a pas souhaité s'étendre sur les polémiques qui ont entouré la composition du groupe avec les nombreux forfaits et désistements.
"Chacun a ses priorités et je respecte les décisions de tout le monde. Maintenant, il faut se concentrer et faire avec les joueurs qui sont là. J'ai déjà entendu pas mal de bonnes choses. Ils sont très motivés. Parlons de ceux qui sont là et faisons, nous, le maximum pour l'équipe de France".
Alors qu'il s'apprête à égaler le record d'Hervé Dubuisson avec sept Euros disputés sous le maillot tricolore, Tony Parker a répété qu'il entendait jouer jusqu'en 2016 en sélection avant de tirer sa révérence. Avant cela, l'ancien joueur du PSG Racing entend glaner des médailles et pas plus tard qu'en septembre. Pour autant, TP la joue plus prudent que son compère Boris Diaw, qui avait déclaré viser la médaille d'or.
On ne nous attend pas, on n'est plus les favoris et c'est bien aussi d'être dans cette position. L'objectif, c'est de se qualifier pour le Championnat du monde et après créer la surprise, essayer d'aller le plus loin possible. Boris, il est inconscient. Il faut qu'il regarde un peu plus les matches. Lui, il mange et il profite de la vie. Moi je regarde les matches, je suis réaliste (il rit) ! S'il y avait tout le monde oui. Là, il faut être réaliste. Mais on a l'équipe pour faire un truc, c'est sûr".
La France du basket espère évidemment que le "truc" en question sera fait d'un métal auquel les Bleus n'ont encore jamais goûté dans leur histoire...