Les Toronto Raptors, la fierté du Canada

Le basket commence à se faire une place dans l'esprit des Canadiens. En plus de ses jeunes stars, le pays peut compter sur le retour des Toronto Raptors sur le devant de la scène.

Antoine PimmelPar Antoine Pimmel | Publié  | BasketSession.com / NEWS
Les Toronto Raptors, la fierté du Canada
Vous ne l’aurez pas manqué, la prochaine superstar NBA (attention, provoc’) est canadienne. Andrew Wiggins, natif de Toronto, sera peut-être – sans doute – le prochain premier choix de draft. Vous ne l’aurez pas manqué non plus, le dernier first pick était lui aussi originaire du pays où l’on boit du sirop d’érable (attention, cliché). On souhaite à Wiggins un début de carrière différent de celui d’Anthony Bennett. Mais le constat reste le même : le pays où le hockey est roi forme de plus en plus de (bons) jeunes basketteurs. Outre Wiggins et Bennett, on peut citer Tristan Thompson, Cory Joseph, Kelly Olynyk, Andrew Nicholson, etc. Le basket, sport peu populaire une fois passé la frontière, est en passe de devenir à la mode au Canada. Outre une génération de joueurs prometteurs, le pays peut compter sur le renouveau de son unique franchise NBA, les Toronto Raptors. Troisièmes à l’Est, les hommes de Dwane Casey vont accrocher les playoffs pour la première fois depuis 2008.
« Cela signifierait beaucoup, pas seulement pour la franchise, mais aussi pour la ville de Toronto et pour le Canada (que les Raptors disputent les playoffs) », assure DeMar DeRozan, star de l’équipe. « Je suis là depuis cinq ans et je vois à quel point les fans sont passionnés. On se nourrit de leur énergie à domicile. Ce serait génial pour la ville. »
Débarqué dans le Canada en 2009, DeMar DeRozan, originaire de Los Angeles, a été adopté dans l’Ontario. All-Star et jeune figure de des Toronto Raptors, rêve désormais de faire bonne figure en playoffs.
« On revient de loin et on ne peut pas se contenter de jouer les playoffs. On veut être compétitifs et se faire un nom. On ne veut pas seulement jouer quatre rencontres et en faire toute une histoire. »
Les Toronto Raptors ont appris à être ambitieux. Au sein d’une Conférence Est faiblarde, ils ont profité de la dynamique créée par le transfert de Rudy Gay à Sacramento (34 victoires et 12 défaites depuis) pour s’installer confortablement dans le trio de tête de la Conférence (à égalité avec les Chicago Bulls). Candidats au « tanking » en début de saison, les Raptors ont pu compter sur un mélange équilibré entre joueurs prometteurs (Valanciunas, Ross) et cadres eux aussi assez jeunes (Lowry, DeRozan) pour jouer les trouble-fête durant la saison régulière. Ils espèrent désormais faire vibrer le Air Canada Center dès le premier tour, à priori face à Washington ou Brooklyn. De quoi susciter encore un peu plus d’engouement pour la balle orange au pays…
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