5 raisons de croire à une victoire de Toronto contre Cleveland

5 raisons de croire à une victoire de Toronto contre Cleveland

Pour les Toronto Raptors, c’est le moment ou jamais. Ils ont une occasion unique – peut-être la dernière – de sortir LeBron James et les Cleveland Cavaliers. Zoom sur cinq de leurs atouts.

Antoine PimmelPar Antoine Pimmel | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Focus

1) Les Toronto Raptors ont l’avantage du terrain

Outre les habitudes (repères sur le terrain, avec l’arceau), jouer à domicile présente quelques avantages. Un meilleur repos avant un match dû à l’absente, logique, de déplacement. Pas de nuit à l’hôtel non plus. Enfin, un public – et il est bien chaud dans le froid du grand Nord – qui pousse derrière son équipe. Autant d’éléments qui peuvent aider à faire la différence. Notamment lors d’un match couperet. Et pourquoi pas même dans les dernières minutes d’un Game 7 ? Les Cleveland Cavaliers ont été encouragés par leurs supporteurs dimanche soir. Ils n’auront pas cet atout au tour suivant contre les Canadiens.

2) Ils sont mieux reposés et sont en bonne santé

Il leur a fallu six manches mais DeMar DeRozan et les siens se sont finalement débarrassés des Washington Wizards. Ils n’ont pas eu besoin de se dépenser plus que ça. Outre les jours de repos supplémentaires et la rencontre de moins, ils se sont évité tout le stress d’un Game 7. Une « finale » jamais facile à disputer. Les Cavaliers ont été mis à l’épreuve physiquement. Mais encore plus mentalement. Avec toute la nervosité autour de ce dernier match contre les Indiana Pacers. Les Toronto Raptors sont donc a priori beaucoup plus frais. Ils sont aussi au complet et en bonne santé, sans avoir aucune blessure majeure à soigner ou à gérer.

3) LeBron James est exténué

L’illustration de ces Cavaliers au bout du rouleau. Un champion héroïque mais éreinté en conférence de presse après avoir passé 43 minutes sur le parquet lors du Game 7. LeBron James a déjà joué 288 minutes depuis le début des playoffs. Soit 70 de plus que DeRozan, le joueur le plus utilisé par Dwane Casey au premier tour ! Le King est obligé de se surpasser pour combler les lacunes parfois béantes des siens. Il est presque condamné à ne pas sortir tant ses coéquipiers sont si souvent perdus sans lui – au rayon positif : ils ont assuré en son absence dimanche soir. Les Dinos doivent surfer sur cette fatigue en le forçant à se dépenser encore plus. Il faut passer sous les écrans, le forcer à batailler sur les drives, l’obliger à se faire violence en le poussant à driver en puissance action après action.

4) Les Cavaliers ne sont pas au point

Si James se dépense autant, c’est justement parce que son équipe manque de cohésion. De talents. Et même de fraîcheur malgré l’arrivée de plusieurs jeunes joueurs en février dernier. Mais ces gars-là sont inexpérimentés et ils étaient complètement à côté de leurs pompes sur le premier tour. 6,3 points par match pour Rodney Hood. 5,1 pour Larry Nance et 4,4 pour Jordan Clarkson. Aucun impact. Les vétérans ne font pas mieux non plus. Seul Kevin Love dépasse la barre des 10 unités – LeBron James (34,4 points) mis à part. Et encore, il plafonne à 11,4 unités et 33% aux tirs. Le King n’était donc que très peu soutenu. Il n’a qu’un seul All-Star à ses côtés, une première depuis 2010… date à laquelle il a manqué les finales NBA pour la dernière fois.

5) Les Raptors n’ont jamais été aussi forts

Meilleur bilan à l’Est, dans le top dix des équipes les plus efficaces de la ligue des deux côtés du terrain… Jamais une équipe de Toronto n’a été aussi talentueuse. Et profonde ! Parce que la force de ce groupe s’étend bien au-delà de ses deux All-Stars ou de son cinq majeur. Les Raptors ont le banc le plus prolifique de la NBA. Le plus terrifiant aussi. Fred VanVleet, C.J. Miles, Pascal Siakam et compagnie constituent une véritable mafia qui roule sur les remplaçants adverses soir après soir. Ils ne maintiennent pas seulement les écarts, ils les creusent. De quoi faire des dégâts contre une formation des Cavaliers à la rue dès que LeBron James s’absente cinq minutes (sauf lors du Game 7 contre Indiana).

BONUS : Une raison de croire en Cleveland

LeBron James. Bilan : Victoire des Cavaliers en 6 manches.
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