Les 18 moments de 2018 qu’on n’oubliera pas

L'année 2018 a été riche en événements marquants. On a voulu revenir dessus au moment de démarrer 2019.

Les 18 moments de 2018 qu’on n’oubliera pas

Tony Parker n’est plus un San Antonio Spur

On peut critiquer LeBron James ou Kevin Durant pour avoir quitté leurs équipes pour rejoindre une team mieux armée, comme on peut les comprendre. Question de sensibilité sans doute, mais les deux avis se tiennent. En revanche, difficile de critiquer Tony Parker pour son choix de signer aux Charlotte Hornets. Certes il a passé plus de temps aux San Antonio Spurs que LBJ et KD dans les clubs qui les ont draftés. Il y a vécu plus de choses et, probablement, des choses plus fortes. Des victoires, des défaites rageantes, une aventure collective incroyable dans un club si particulier. Il espérait jouer dans le Texas jusqu’à ses 40 piges et on voulait tous l’y voir finir sa carrière. L’histoire aurait été magnifique. Enfin, encore plus. Car magnifique, elle l’est quoi qu’il arrive. Pas la peine de revenir sur ses débuts tonitruants, son intronisation rapide dans le 5, ses titres, le Big Three, ses 6 All-Stars, son trophée de MVP des Finales, et caetera, et caetera… Alors oui, forcément, quand on a appris qu’il signait aux Hornets, ça nous a fait tout drôle. Vraiment bizarre. Même encore aujourd’hui, après plus de trente matches joués sous ses nouvelles couleurs, le voir avec ce maillot a quelque chose de surprenant. Et pourtant, cette décision ne peut être critiquée. Il ne sentait pas le rôle que lui proposait SA - plus coach que joueur - et les Hornets lui proposaient deux ans de contrat contre un pour les Spurs. Plus d’argent certes, mais surtout plus d’années et plus de minutes à jouer. Il n’est pas parti pour chercher un titre facile ou une retraite dorée. Oui, on aurait voulu le voir finir sa carrière avec le maillot des Spurs, mais il a quitté son club de toujours par pur amour du jeu. Respect. Et puis, même s’il n’est plus un Spur, TP sera toujours un Spur.

Jimmy Butler met le feu à l’entraînement des Wolves

La saga Jimmy Butler a marqué la fin d’année 2018. Mais l’un des moments-clés de tout ce bazar qui a fait très mal aux Wolves et à leur crédibilité, c’est cet entraînement de reprise de l’arrière All-Star. Une source interne a ainsi raconté à la presse ce qui s’est déroulé sous ses yeux : Butler aurait livré une performance d’une intensité folle lors d’une opposition où il était associé aux remplaçants, bousculant tous ses camarades habituels du cinq, de “KAT” à Andrew Wiggins, à coups de jurons en “dominant” la rencontre. Les dirigeants présents dans la salle en auraient eux aussi pris pour leur grade, Butler leur indiquant qu’ils “ne pouvaient pas gagner sans lui”. Quelques heures après, l’ancien joueur des Bulls était en interview avec Rachel Nichols pour évoquer la situation et cette séance surréaliste, dans un exercice de communication pour se dédouaner parfaitement maîtrisé.. Butler nous apprendra plus tard que si quasiment est vrai concernant le récit de ce fameux entraînement, l’anecdote la plus drôle est qu’il n’a pris qu’un seul shoot durant tout ce match…