Les 10 déceptions de ce début de saison

Tour d’horizon des joueurs et/ou des équipes qui ne répondent pas aux attentes placées en eux après deux semaines de compétition.

Les 10 déceptions de ce début de saison

Le cinq majeur des Boston Celtics

On savait que ça ne se ferait pas immédiatement. Sur le papier, les Celtics ont le meilleur cinq majeur de la NBA après celui de Golden State. Avec quatre potentiels All-Stars : Kyrie Irving, Jayson Tatum, Gordon Hayward et Al Horford. Sans oublier Jaylen Brown un jeune joueur prometteur et déjà performant. On avait hâte de les voir jouer ensemble. Et bien pour l’instant, on est resté un peu sur notre faim. Boston a gagné quatre de ses six premiers matches mais a perdu un duel contre Toronto, qui s’annonce déjà comme l’épouvantail à l’Est pour la saison régulière. Hayward n’a pas joué depuis un an et demi et c’est normal qu’il soit rouillé (11 pts, 43% aux tirs). Irving est aussi en phase de reprise et il est à court de rythme (14 pts, 39%). Brown est celui qui pâtie le plus du retour d’Hayward (10 pts à 33%) et c’est à se demander si Brad Stevens ne va pas le faire sortir du banc à un moment. L’ensemble manque d’automatismes. Mais c’est logique. Ils découvrent encore comment jouer ensemble. Cela prouve cependant que l’équipe doit se reconstruire de nouvelles bases. Elle a évidemment beaucoup appris suite à son périple héroïque en playoffs – battue en sept manches en finales de Conférence – mais elle ne reprend pas exactement là où elle a terminé. Il y a un léger retour en arrière et une alchimie à créer. Pour l’instant, les cinq titulaires se cherchent encore. L’objectif étant évidemment qu’ils soient à pleine puissance au moment des playoffs.

Jamal Murray

Les Denver Nuggets cartonnent (4 victoires en 5 matches) ce qui permet à Jamal Murray de passer sous les radars. Mais le réveil de l’ancienne gâchette de Kentucky se fait tout de même attendre. Les jeunes talents sont censés exploser au cours de leur troisième saison NBA. Murray, qui est passé de 9,9 à 16,7 points par match entre son année rookie et son année sophomore, était donc présenté comme l’une des potentielles révélations de la saison. Pour l’instant, il plafonne. 15,4 points, 39% de réussite aux tirs et seulement 29% à trois-points. Il va vite devoir régler la mire. Les Nuggets sont très dépendants des cartons de Nikola Jokic. Murray est celui qui peut équilibrer un peu le flow offensif en apportant des points à l’extérieur. Mais l’échantillon est encore évidemment trop faible pour vraiment s’inquiéter. Il traverse peut-être juste une mauvaise passe.