Les 50 joueurs qui nous ont le plus marqués

Voici les 50 joueurs sans lesquels REVERSE n’aurait probablement jamais existé. Superstars ou joueurs de devoir, caïds du ballon ou du trashtalk, c’est pour relayer leurs exploits que nous avons choisi ce métier.

Les 50 joueurs qui nous ont le plus marqués

Richard Dumas

De tous les joueurs qui nous ont marqués, Richard Dumas est clairement celui qui a brillé le moins longtemps. Mais le temps de quatre séries de playoffs en 1993, il nous a totalement éblouis. Agile, explosif, déterminant, ses performances avec les Suns auraient dû faire de lui l’un des futurs grands joueurs NBA. Mais c’était sans compter avec les démons qui le rongeaient de l’intérieur. Encore un énorme potentiel gâché par la drogue. https://www.youtube.com/watch?v=d4PfT4UMcLY

Russell Westbrook

Kevin Durant est sans doute plus fort, mais c’est Russ qui nous fait le plus prendre notre pied. C’est vrai, on a un faible pour les mecs qui ne savent pas se déguiser (sauf au niveau des sapes, hein) et qui ne peuvent être qu’eux-mêmes. Westbrook a bien des défauts, mais ses qualités les éclipsent largement. Même au sein de Team USA, aux Jeux Olympiques de Londres, il était clairement au-dessus du lot par ses qualités athlétiques et sa rage de vaincre. Impossible de s’ennuyer quand il est sur le terrain, il terrorise parfois autant ses coéquipiers que ses adversaires…

Reggie Miller

Grande gueule, grand joueur, gros shoot, bref, tout ce qu’on aime, dans le jeu comme dans l’attitude. Avec Reggie, il y avait aussi ce côté « Ouais j’ai une tête de momie pharaonique et je suis tanké comme une antenne de voiture, mais je vous emmerde et je vous flingue au buzzer ». Son association avec Jalen Rose et Mark Jackson sous l’égide de Larry Bird reste sans aucun doute le regroupement de trashtalkers le plus fou de l’histoire.

Le Fab 5

On a adoré le Fab 5 en tant que symbole et pour la façon dont ils ont révolutionné le basket universitaire, mais c’est surtout Chris Webber et Jalen Rose qui ont tenu une place à part dans notre cœur. Le premier pour son incroyable talent et sa guigne congénitale (le temps-mort contre North Carolina, le buzzer-beater de Robert Horry au Game 4 des finales de conf 2002…) et le second pour son art du trash-talk et son style flamboyant. Ils auraient tous les deux pu rêver d’une plus belle carrière, mais ils ont marqué les consciences plus durablement que bien des Hall-Of-Famers. https://www.youtube.com/watch?v=wEky4Qe2wgM

Latrell Sprewell

Franchement, entre nous, qui n’a jamais rêvé d’étrangler son coach ? On n’était donc pas enclin à lui jeter la pierre, d’autant que les circonstances précises de son altercation avec P.J. Carlesimo n’ont finalement jamais été très claires… Mais ce qu’on retient surtout, c’est la hargne et le mordant cet extérieur explosif, qui s’était même hissé jusque dans la All-NBA 1st Team en 1994. Ses dunks à deux mains, balle derrière la tête et jambes regroupées vers l’arrière avaient de quoi décourager même les défenseurs les plus téméraires de venir en deuxième rideau.

Paul Pierce

« The Truth is speaking, you should listen », rappait Juelz Santana dans une pub Nike. https://www.youtube.com/watch?v=LF-eiFi8su4 Mais qu’on cherche à le faire ou non, impossible de ne pas entendre P-Double quand il a quelque chose à dire. S’il n’avait pas glissé jusqu’à la 10ème place de la draft 98, peut-être d’ailleurs qu’il n’aurait pas développé une telle envie de se venger et de prouver à tout le monde quel était son vrai niveau. Merci donc à toutes les franchises qui l’ont snobé d’avoir participé à créer le Paul Pierce qu’on connaît, l’un des rares joueurs qui n’ont cessé de progresser et d’affiner leur technique tout au long de leur carrière. Ses perfs en finales 2008 et ses duels avec LeBron ne sont pas prêts de s’estomper.

Gary Payton

Une bonne partie de notre vice, c’est de Gary Payton qu’elle provient. En le voyant rentrer dans la tête de ses adversaires, à force de leur parler en continu ou en les harcelant en défense, on a compris que le joueur le plus fort ou le plus impressionnant n’était pas nécessairement le plus costaud. Le duo qu’il formait avec Shawn Kemp reste l’une des meilleures associations meneur/ailier-fort qu’on ait connues et on regrette seulement qu’il lui ait fallu quitter Seattle pour finir par gagner un titre.

Steve Nash

On aime tout dans le Steve Nash… sauf la fin. Ce mec au physique de libraire a réussi à être à la fois l’une des stars NBA les plus simples, les plus drôles, les plus intéressantes et les plus surprenantes qu’on pouvait imaginer. Un double MVP qui sera sans doute passé à un coup de coude de Robert Horry (en 2007) de pouvoir valider sa carrière par un titre NBA. Triste… mais pas autant que son passage aux Lakers. https://www.youtube.com/watch?v=v7F3FBZRiaY

Jason Williams

J-Will représentait à la fois le meilleur et le pire de ce que le streetball pouvait offrir. Le meilleur parce que sa maîtrise du ballon et sa technique de dribble était sans doute inégalée en NBA (à part peut-être pour Pete Maravich) et le pire parce que son jeu était tellement flashy que, dans son sillage, toute une génération de joueurs a oublié qu’un cross ou une passe aveugle n’a d’importance et de sens que s’il permet de marquer. Les Kings étaient meilleurs avec Mike Bibby qu’avec lui, mais ils n’ont jamais été aussi spectaculaires. https://www.youtube.com/watch?v=KUDzpEdGqXM

Rasheed Wallace

Imaginez un joueur qui aurait le talent pour être franchise-player et se mêler à la course au MPV chaque année, mais qui préfèrerait être simplement un mec de l’équipe comme les autres, se contentant de jouer son rôle dans le collectif. C’est comme ça qu’on a toujours perçu Rasheed Wallace. D’ailleurs, les équipes dans lesquelles il a le plus brillé (à Portland et à Detroit) étaient construites comme ça. Son côté lascar à l’ancienne, son sens de la formule (« Ball Don’t Lie », « Cut The Check »…), sa vision de jeu, son placement défensif et son attitude en ont fait une terreur pour les équipes adverses et un bonheur pour nous.