Awards Race : le point après un mois

La saison NBA a débuté il y a tout juste un mois. Voici un premier point sur les trophées individuels et leurs gagnants, selon nous, à l'instant T.

Awards Race : le point après un mois

Defensive Player of the Year

1- Giannis Antetokounmpo (Milwaukee Bucks) 2- Anthony Davis (New Orleans Pelicans) 3- Paul George (Oklahoma City Thunder) MVP et meilleur défenseur de l'année à la fois ? Seuls deux monstres sacrés y sont parvenus jusqu'ici : Michael Jordan (1988) et Hakeem Olajuwon (1994). C'est dire la difficulté de l'exercice. Après un mois de NBA et selon nous, Giannis Antetokounmpo peut prétendre être le troisième larron s'il maintient cette cadence. Selon Basketball Reference, le "Greek Freak" a le deuxième meilleur rating défensif de la ligue derrière Hassan Whiteside. Mais il se classe aussi en tête au classement des  Defensive Win Shares et du Defensive +/- . Traduction : lorsque Giannis est sur le terrain, les adversaires sont nettement moins audacieux et en réussite. Il faut dire qu'en voyant débouler le phénomène devant, face ou derrière vous, il y a de quoi prendre peur. Même lorsqu'il a deux mètres de retard... La solidité des Bucks est due à un travail collectif, mais les qualités défensives individuelles d'Antetokounmpo subliment ledit travail. Derrière, c'est un peu plus compliqué à hiérarchiser. Rudy Gobert et le Jazz ont des difficultés avec la nouvelle façon d'arbitrer en NBA et le tenant du titre va sans doute mettre quelques semaines à pointer le bout de son nez dans ce classement. Hassan Whiteside aurait des prétentions dans une ligue à l'ancienne. Le pivot du Heat est le meilleur contreur et le deuxième meilleur rebondeur de la ligue. Mais Miami n'en est pas pour autant toujours rassuré par son positionnement et son intensité en la matière. Anthony Davis n'a joué que 11 matches sur 16, mais il a presque toujours dominé son sujet en défense. On a vu Kawhi Leonard éprouver les pires difficultés face à lui récemment et, même s'il semble capable d'être encore plus dissuasif de manière générale, "Unibrow" fait un taf très solide dans sa moitié de terrain. On lui offre donc cette 2e place provisoire, mais Paul George, homme à tout faire à OKC (surtout depuis la blessure de Russell Westbrook) est fidèle à sa réputation et aurait mérité tout autant. Joel Embiid aussi, bien que ses "investissements immobiliers" dans le cerveau de ses vis à vis ont davantage d'impact lorsqu'il est en phase offensive. Le Camerounais tourne à plus de 2 contres par match et a évité quelques débandades supplémentaires aux Sixers en début de saison. Kawhi Leonard a apporté un vrai plus aux Raptors dans ce domaine, mais a un petit peu plus papillonné ces derniers temps. Nul doute qu'on reparlera quand même de lui dans le prochain classement. On parle quand même d'un double meilleur défenseur de l'année.