Les 15 pires contrats signés en 2016

Il y a des chances que les franchises essayent de refourguer ces contrats foireux à l'approche de la deadline de jeudi. En attendant, focus sur les horribles deals signés en 2016 en NBA.

Les 15 pires contrats signés en 2016

Luol Deng : 72 millions sur quatre ans aux Los Angeles Lakers

Avec Julius Randle, D’Angelo Russell et Brandon Ingram, sélectionné en deuxième position à la draft quelques jours plus tôt, les Los Angeles Lakers estimaient avoir fait le plein de jeunes très prometteurs. Ils étaient temps pour eux de passer à l’étape supérieure. De ne pas perdre trop de temps. Il fallait entourer tout ce beau monde de vétérans professionnels et respectés. Histoire d’encadrer un vestiaire encore marqué par la « trahison » de Russell, coupable d’avoir filmé son coéquipier Nick Young en pleine confession d’infidélité. Nous avons déjà mentionné Timofey Mozgov. Mais Luol Deng était donc le basketteur rigoureux et apprécié de tous censé montrer l’exemple. C’est exactement ce qu’il a fait. Sauf qu’il n’a absolument rien fait d’autres. Le Britannique ne paraissait pas aussi cramé au Miami Heat, où il postait encore 12 points et 6 rebonds par match. C’était en fait un leurre. Cuit de chez cuit, le Deng. Et à 32 piges seulement. Merci Tom Thibodeau. Bien qu’en bonne santé, le vétéran n’a joué qu’un seul match cette saison. Il fait le sparring-partner. Avec un contrat évidement indésirable.

Joakim Noah : 72 millions sur quatre ans aux New York Knicks

Nous ne sommes vraiment pas passés loin de placer Joakim Noah en tête de ce classement. Deux raisons qui nous ont poussé à le laisser à la deuxième place : 1) il a été signé pour quatre ans et non cinq 2) les New York Knicks sont en reconstruction et sont donc moins impactés financièrement par la présence d’un deal aussi lourd. Ceci étant dit, on ne comprend toujours pas ce que Phil Jackson avait fumé pour offrir autant de sous à « Jooks ». Ou alors peut-être qu’il cherchait justement un camarade pour rouler les joints. Bref, le natif de New York était déjà cramé (encore merci Tom Thibodeau) avant même de mettre les pieds dans la grosse pomme. Qu’elles semblaient loin, les années où Noah était un All-Star, le lauréat du DPOY et même le pivot élu dans le premier cinq NBA de la saison. C’était juste deux ans auparavant. Les blessures ont achevé une carrière plus proche de sa fin que d’un éventuel rebond. Coincé à l’infirmerie, suspendu puis à nouveau blessé, le Français traîne ses soucis au fin fond du banc des Knicks. Une altercation avec Jeff Hornacek devrait marquer la fin de son aventure new-yorkaise (et en NBA ?). Un beau gâchis.

Chandler Parsons : 94 millions sur quatre ans aux Memphis Grizzlies

Le contrat de Chandler Parsons est tellement une arnaque que même les supporteurs des Memphis Grizzlies l’ont déjà sifflé. Son salaire paraît tellement injustifié que le joueur reçoit régulièrement des messages d’insultes sur Instagram (bon, la jalousie y est aussi pour beaucoup). Même un ancien joueur comme Stephen Jackson n’hésite pas à lui envoyer des piques. Tout ça, c’est bien beau (bête) mais ce deal, c’est d’abord les Memphis Grizzlies qui lui ont proposé ! On comprend pourquoi les dirigeants du Tennessee ont cru que l’ailier complet – à défaut d’être vraiment brillant – les aiderait à se hisser dans le top trois de la Conférence Ouest. Parsons est capable de jouer avec ou sans le ballon. Il peut attaquer le cercle mais il n’est pas non plus maladroit de loin. C’est un défenseur correct. Il apporte tout un tas de petits détails sur sa position. Un poste sur lequel les Grizzlies affichaient un vide intersidéral. D’où l’idée d’offrir le max au Golden Boy, également convoité par les Blazers. Mais comment diable prendre autant de risques et donner autant d’argent à un joueur aussi souvent blessé ? Parsons n’avait jamais joué de saison entière en NBA (série en cours). Il sortait tout juste de deux campagnes marquées par des pépins physiques divers, notamment aux genoux. Les oursons ont quand même voulu tenter leur chance. Moins de deux ans après, le joueur, qui s’est recassé entre temps, est la risée de la ligue. Il est juste devenu un remplaçant obscure au sein d’une équipe en perdition.