Les 15 pires contrats signés en 2016

Les 15 pires contrats signés en 2016

Il y a des chances que les franchises essayent de refourguer ces contrats foireux à l'approche de la deadline de jeudi. En attendant, focus sur les horribles deals signés en 2016 en NBA.

Antoine PimmelPar Antoine Pimmel | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Analyse
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Ah souvenez-vous de ce fameux été 2016 ! Le très, très juteux nouveau contrat TV négocié par la NBA entrait en vigueur, entraînant du même coup une hausse spectaculaire des bénéfices et donc du Salary Cap (indexé sur les revenus de la ligue). Il y a soudainement eu un paquet de nouveaux riches. Toutes les franchises se sont retrouvés avec un paquet de thunes du jour au lendemain. Et comme une majorité des gens dans cette situation, elles n'ont pas su quoi faire de leur argent. Elles l'ont jeté par les fenêtres en offrant des contrats mirobolants. En dépit de tout bon sens. Pour leur défense, la NBA prévoyait à ce moment-là une seconde explosion vertigineuse du Cap en 2017. La hausse a bien eu lieu mais elle fut moins forte que prévue. Laissant du même coup une large majorité d'organisation avec des masses salariales blindées. Deux ans plus tard, bon nombre des deals signés en 2016 semblent bidons. Des échecs. Ils ont en plus des conséquences importantes sur les équipes contraints de manœuvrer sans marge. Zoom donc sur les pires contrats offerts lors de cet été de folie.

Kent Bazemore : 70 millions sur quatre ans aux Atlanta Hawks

L’illustration parfaite de cet été de folie : un Kent Bazemore à 11 points et 5 rebonds par match en 2015-2016 s’est retrouvé avec un contrat de 70 millions de dollars. Les Hawks espéraient une progression de leur arrière. Il a pris l’argent. Mais il n’a pas passé le cap. Deux ans plus tard, il plafonné à 13 points et 4 rebonds au sein d’une équipe très jeune et en complète reconstruction.

Solomon Hill : 48 millions sur quatre ans aux New Orleans Pelicans

Il a suffit d’une bonne série de playoffs à 7 points, 4 rebonds et 58% à trois-points en sortie de banc (en 7 matches) pour que Solomon Hill décroche un salaire à chiffres aux New Orleans Pelicans. Alors que la ligue évoluait de plus en plus vers du « small ball », la franchise de Louisiane a payé 48 briques pour faire du jeune joueur son ailier titulaire alors qu’il manque clairement d’adresse pour sa position ! Hill n’a pas passé le cap. Blessé, il n’a pas encore joué un match cette saison. Mais, à 26 ans, il reste relativement jeune. Son salaire annuel n’est pas non plus trop élevé. Il est même presque dans la moyenne. Ce n’est pas un contrat impossible à refourguer. Mais les Pelicans ont clairement fait une erreur en l’embauchant à ce prix. Il y avait sans doute mieux à faire. Surtout pour une franchise dont la masse salariale est autant blindée aujourd’hui.

Ryan Anderson : 80 millions sur quatre ans aux Houston Rockets

Le contrat de Ryan Anderson a empêché les Houston Rockets de récupérer Carmelo Anthony cet été. Mais du coup, est-ce vraiment une mauvaise chose ? Loin de l’idée de clasher Melo. Mais les Texans sont peut-être mieux sans lui. En attendant, Anderson est très loin du rendement attendu pour un joueur à 20 millions. Il fait sa part en sortie de banc mais sa défense poreuse l’empêche de jouer contre un adversaire comme Golden State. Il est fort probable que ses dirigeants essayent encore de refourguer son deal foireux cet été, dans l’espoir de signer un poisson encore plus gros qu’Anthony…

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