6th Man Race : Qui pour stopper Rose ?

La lutte pour le titre de 6e homme de l'année est intense. La renaissance de Derrick Rose, l'explosion de Randle et Boban sont des facteurs notables.

6th Man Race : Qui pour stopper Rose ?

Cream of the Crop

5- BOBAN Marjanovic (Los Angeles Clippers)

Ses stats :  9.1 points, 5.9 rebonds, 1 contre à 65.3% en 13 minutes L'utilisation des majuscules pour le prénom du pivot serbe est complètement volontaire. On aime sa démesure et son côté surréaliste. Doc Rivers continue de gérer son temps de jeu avec beaucoup de précaution vu ses caractéristiques si particulières, mais il n'hésite pas à le mettre parfois dans le cinq comme cela a été le cas récemment. S'il joue moins que la plupart des 6e hommes les plus performants de la ligue, BOBAN a un impact sans précédent sur les rencontres dans lesquelles Rivers le lâche comme une chimère dans Final Fantasy. A titre indicatif, Marjanovic possède pour le moment le meilleur Player Efficiency Rating (PER) de l'histoire de la NBA chez les joueurs avec au moins 100 matchs dans les pattes. Ses statistiques et son temps de jeu ne suffiront sans doute pas pour succéder à Lou Williams, mais il devient petit à petit un personnage incontournable de la ligue.

4- Domantas Sabonis (Indiana Pacers)

Ses stats : 14.1 points, 8.9 rebonds à 65.6% en 24 minutes. Avoir Arvydas Sabonis n'est pas simple, même si la légende lituanienne est davantage connue en Europe qu'aux Etats-Unis. Domantas fait un peu mieux que son bonhomme de chemin. Chez les Pacers, son impact est absolument remarquable et son style combatif et efficace ont même convaincu Nate McMillan de l'utiliser davantage que Myles Turner ces derniers temps. Pas si loin d'un double-double de moyenne en seulement 24 minutes avec une adresse magnifique, Sabonis grandit à la vitesse de l'éclair. Il ne serait pas si étonnant de le voir quitter la caste des remplaçants en cours de saison s'il continue de s'avérer plus adapté à ce que cherche Indiana que Turner, pétri de talent, mais encore irrégulier.

3- Lou Williams (Los Angeles Clippers)

Ses stats : 19.1 points à 44.4% en global et 42% à 3 points. Le tenant du titre est encore un très sérieux candidat à sa propre succession. Pas encore sur le tempo de la saison passée, Lou-Will n'en est pas moins le remplaçant le plus prolifique de toute la NBA avec 19 points par match et des chiffres d'adresse très respectable. A la différence de tous ses rivaux ou presque, le doute n'est pas permis : il ne relâchera pas son effort et est capable de scorer en dormant. Pas de grosse baisse de régime spectaculaire sauf accident. Il faudra donc envoyer du lourd en termes statistiques pour le déloger.

2- Julius Randle (New Orleans Pelicans)

Ses stats : 17.6 points, 7.3 rebonds à 56.9% en 24 minutes. Julius Randle est justement lancé sur ces fameuses bases statistiques qui peuvent lui permettre de détrôner Williams. Aucune défense ne résiste à ses entrées en jeu et son mélange de puissance et d'agilité près du cercle en font une terreur encore plus évidente que lorsqu'il portait le maillot des Lakers. Son adresse est remarquable, sa relation avec Anthony Davis est bonne et il fait même des progrès en défense pour justifier la confiance placée en lui par les Pelicans.

1- Derrick Rose (Minnesota Timberwolves)

Ses stats : 18.6 points à 46% en global et 46% à 3 points en 28 minutes. La renaissance inattendue de Derrick Rose s'est matérialisée aux yeux de tous avec ce match incroyable à 50 points. Mais depuis le début de la saison, l'ancien MVP est tranchant et efficace en sortie de banc. Dans un contexte morose où beaucoup se tirent dans les pattes, Rose fait son job avec beaucoup d'aplomb à la finition et une vraie capacité à réveiller tout le monde lorsque Tom Thibodeau n'a plus de voix pour sortir ses joueurs de la léthargie (ou de l'envie de ne plus jouer avec Jimmy Butler. Pendant que Jeff Teague est blessé Derrick Rose va retrouver un rôle de titulaire qu'il devra apprivoiser à nouveau. A cette heure, il est le remplaçant qui met clairement le plus gros boxon dans les rencontres lorsqu'il entre en jeu. Pourvu que ça dure !