Coach of the Year Race : Une lutte Stevens-Spo jusqu’au bout ?

Voici ce que seraient notre top 5 et nos mentions honorables pour les coaches si la saison NBA s'arrêtait aujourd'hui. Spoiler alert : le coach de l'année 2017 n'est pas n°1.

Coach of the Year Race : Une lutte Stevens-Spo jusqu’au bout ?
3- Gregg Popovich (San Antonio Spurs) Par réflexe, et parce qu'on considère qu'il est le meilleur coach de l'histoire moderne, on a toujours envie de mettre Gregg Popovich à la première place. Pop est un gourou et un inspirateur, mais il doit tout de même prouver chaque année qu'il mérite sa place dans le classement. Pas facile de sortir de sa zone de confort quand on a une méthode qui fonctionne aussi bien depuis aussi longtemps. Les obstacles se sont quand même dressés devant le coach des San Antonio Spurs ces derniers mois. La blessure longue durée de son meilleur joueur, Kawhi Leonard, l'absence du leader de vestiaire et chef d'orchestre qu'est Tony Parker et l'obligation de composer avec des cadres qui ne rajeunissent pas (Aldridge 33, Gasol 37, Parker 35, Ginobili 40), n'ont pas facilité sa tâche. Et pourtant, point de déclin. Les Spurs sont encore là, troisièmes de la Conférence Ouest dans l'attente d'un temps faible des Rockets et, moins probable, des Warriors. Là où Popovich a fait le plus fort cette saison, c'est dans sa faculté à redonner confiance à LaMarcus Aldridge, que l'on imaginait déjà tradé pour cause de non-adaptation à l'ADN de la franchise, et dans sa capacité à sublimer des remplaçants qui n'arriveraient peut-être pas à produire de la même façon ailleurs. DeJounte Murray, Brandon Paul, Davis Bertans, Bryn Forbes... Autant de joueurs peu attendus qui sont aujourd'hui de vrais atouts à la sauce San Antonio. Gregg Popovich continue de gérer le temps de jeu de Kawhi Leonard et de ses hommes de confiance, sans perdre forcément en qualité de jeu et en efficacité. Personne, absolument personne, ne ferait aussi bien avec cet effectif si particulier et c'est ce qui nous pousse à mettre à nouveau le futur président des Etats-Unis (oups, on s'était promis de mettre notre shadow-campagne en sommeil pendant quelques semaines...) sur le podium de ce classement.