Les 10 surprises de ce début de saison

Tour d’horizon des joueurs et/ou des équipes qui ont dépassés les attentes placées en eux après deux semaines de compétition.

Les 10 surprises de ce début de saison

Nikola Mirotic

Nikola Mirotic sans barbe c’est… huh… bizarre. Mais Nikola Mirotic sans barbe, ça envoie sec. L’Espagnol a prouvé dès les premiers matches de la saison qu’il est bel et bien le partenaire idéal d’Anthony Davis dans la raquette. Leur association est juste parfaite. Davis défend et attaque le panier en dribble. Mirotic étire le jeu. Les Pelicans ont peut-être quand même bien fait de ne pas filer une trop forte somme à DeMarcus Cousins. Bref. L’intérieur fuyant tourne à 22,7 points, 51% aux tirs, 40% à trois-points et 9,5 rebonds en six matches. Les Pelicans n’ont d’ailleurs pas perdu une seule fois quand Davis et Mirotic évoluaient ensemble. En revanche, ils ont perdu leurs deux derniers matches en l’absence de leur superstar.

Zach Collins

Le facteur X des Portland Trail Blazers ! Méconnu du grand public, Zach Collins est peut-être déjà le troisième joueur le plus important de sa franchise derrière les pistoleros C.J. McCollum et Damian Lillard. Le sophomore est celui qui apporte de l’énergie en sortie de banc. Mais pas seulement. Il a plus que de la bonne volonté. Il a aussi du talent. Parce que Collins a un profil idéal pour la NBA actuelle : il peut tirer de loin (54% à trois-points avec peu de tentatives il est vrai), il est très mobile, il est long et ce n’est pas un mauvais passeur. Il a même terminé meilleur marqueur de Portland contre Indiana cette nuit (17 points). La saison des Blazers dépendra aussi en partie de son évolution – c’est le principe d’un facteur X. Pour l’instant, la franchise de l’Oregon a bien débuté en gagnant quatre fois en six matches. Avec justement de belles performances du pivot qui affiche 11,8 points et 4,8 rebonds de moyenne en seulement 21 minutes.

DeMar DeRozan

C’était sûr que DeMar DeRozan allait franchir un cap avec Gregg Popovich. Sûr, sûr, sûr. Tout aussi évident que l’arrière All-Star avait les moyens de sortir gagnant de ce transfert aux San Antonio Spurs et ce malgré son dégoût de quitter les Toronto Raptors, une franchise pour qui il a tant donné. Mais DeRozan ne sera plus jamais le même joueur. Et il le prouve déjà. Il est plus complet, plus tranchant et même plus décisif ! Nouvel exemple cette nuit quand il a inscrit trois paniers de suite pour faire gagner les éperons en prolongation contre Dallas. C’est déjà la troisième fois qu’il se montre aussi « clutch » en deux semaines. Il avait déjà donné la victoire contre Minnesota et Los Angeles. Un cador en puissance. DeMar DeRozan est le meilleur joueur des Spurs mais en plus il a élargi sa palette. Il y a toujours des points (28,3) et de l’efficacité (49% aux tirs). Mais il y aussi maintenant des rebonds (6) et des passes (8). 28-6-8 de moyenne. Ultra propre. La révélation du début de saison parmi les joueurs déjà confirmés.

Sacramento Kings

Deux fois en douze ans. C’est seulement la deuxième fois en douze piges que les Sacramento Kings affichent un bilan positif après sept matches. Les Californiens ont passé la barre des 50% en battant le Miami Heat cette nuit. Et mine de rien ça fait quand même plaisir pour cette franchise franchement pas vernie. Les Kings ne peuvent pas tanker (leur pick reviendra soit aux Sixers, soit aux Celtics) et ce serait top s’ils pouvaient éviter de donner un asset supplémentaire aux deux armadas de la Conférence Est. Encore faudra-t-il tenir le rythme. Mais quel que soit le bilan comptable de Sacramento en fin de saison – 25 victoires, 30 victoires, 35 victoires – l’organisation a peut-être quand même mis la main sur quelques bons jeunes joueurs qui commencent à s’affirmer. Notamment De’Aaron Fox (18 pts, 7 pds), Buddy Hield (18 pts, 47% à trois-points) ou Willie Cauley Stein (18 pts, 9 rbds).