Les moments les plus forts de la décennie

Voici les 25 moments qui ont marqué la décennie en NBA, que ce soit en bien, en mal, ou parce qu'ils ont symbolisé leur époque.

Les moments les plus forts de la décennie

Le transfert de James Harden en 2012

Le Thunder aurait dû être l'équipe de cette décennie. En 2010, Oklahoma City comptait encore Kevin Durant, Russell Westbrook et James Harden dans son effectif. Trois joueurs qui ont remporté un MVP au cours des dix ans écoulés. L'équipe était super prometteuse. Elle s'est même hissé en finales NBA en 2012. Mais trop inexpérimentées, les stars de demain s'étaient inclinées contre le Miami Heat de LeBron James. Dans la foulée, les dirigeants ont fait le choix de sacrifier Harden. Ce dernier était encore un sixième homme à l'époque. Mais un sixième homme de luxe, le meilleur de la ligue. Ils l'ont transféré aux Houston Rockets parce qu'ils ne voulaient pas payer trop de taxes. Ils ont choisi de conserver Serge Ibaka à la place. La suite, on l'a connait. Le Thunder n'a jamais réussi à aller au bout et le barbu est devenu une superstar aux Rockets. Quant à Durant et Westbrook, ils ont finalement eux aussi quitté OKC.

Le titre des Spurs en 2014

L’une des plus belles démonstrations de l’Histoire. Piqués au vif, meurtris, choqués et attristés par leur défaite en 2013, les Spurs sont revenus encore plus forts en 2014. Ce n’était pourtant pas facile. Nombreux sont ceux qui auraient complètement chuté après être passé à 5 secondes, un rebond et un tir à trois-points du titre l’année précédente. Gregg Popovich, le coach légendaire, a lui-même avoué que cette défaite l’avait hanté pendant des mois et des mois. Il n’y avait qu’une seule solution pour effacer ce souvenir douloureux des mémoires : gagner un nouveau trophée. Revanchards, les légendes du Texas sont reparties pour un dernier combat. Plus concentrées, déterminées et appliquées que jamais. Ils ont retrouvé le Heat de LeBron James en finale. Sauf que cette fois-ci, ils n’ont laissé aucune chance aux Floridiens. +15 dans le Game 1, une courte défaite lors du deuxième round puis trois victoires écrasantes : +19, +21 et +17. Soit un écart moyen de +14 sur l’ensemble de la série. Jamais une équipe n’avait gagné avec un tel avantage. Le score mais aussi la manière. Un basket rythmé, aux antipodes du jeu sur demi-terrain lent mis en place autour de Tim Duncan à la fin des années 90. Popovich a mis au point un système où ses joueurs ont pu pratiquer un jeu bien léché, avec des extra-passes à gogo. Un style fantastique à regarder qui a donné encore plus de saveur à ce sacre magnifique.

Le buzzer beater de Kawhi Leonard contre les Sixers

Quand Kawhi Leonard est revenu pour la première fois à Toronto sous la tunique des Clippers, presque six mois après avoir mené la franchise canadienne à son premier titre NBA, les Raptors ont remis en scène le panier décisif de la superstar lors du Game 7 des demi-finales de Conférence contre Philadelphia. C’est dans ces moments-là que l’on se souvient qu’un sacre se joue parfois à rien. Pour Toronto, il a fallu quelques rebonds favorables. Il restait 4 secondes à jouer avec un score de 90-90 quand Marc Gasol a effectué une ultime remise en jeu. L’Espagnol a servi Kawhi Leonard. Ce dernier a immédiatement drivé vers la droite mais Ben Simmons et Joel Embiid l’ont poussé à s’excentrer jusque dans le corner. Leonard n’avait alors d’autres choix que de tenter sa chance en fadeaway, malgré le long bras du Camerounais qui s’est étendu devant lui. Kawhi a même eu le temps de s’accroupir un instant pendant que la balle était en l’air. Elle a ricoché sur le cercle. Une fois. Deux fois. Trois fois. Quatre fois. Puis elle est finalement rentrée. Scènes de liesse dans l’Ontario. Un avant-goût avant la bague, décrochée quelques jours plus tard après avoir éliminé Milwaukee puis Golden State. https://www.youtube.com/watch?v=CROx4XvLJTk&t=55s

L’infâme Donald Sterling forcé de vendre les Clippers

Tout le monde en NBA savait que Donald Sterling était un propriétaire à la mentalité borderline. Il manquait simplement la preuve formelle que le businessman californien était effectivement une belle ordure. Le 25 avril 2014, TMZ publie un enregistrement d’une conversation entre Sterling et sa maîtresse. Celui-ci lui reproche de trop traîner avec des gens de couleur. “Ca me dérange beaucoup que tu te vantes d’être associée à des gens noirs. Tu peux coucher avec des noirs. Tu peux les ramener chez toi. Mais le minimum que je te demande, c’est de ne pas les emmener à mes matches”. Qu’importe la démarche “journalistique” discutable. Ces propos sortis de la bouche de quelqu’un dont les employés sont majoritairement afro-américains est insoutenable et rappellent les pires heures de l’histoire des Etats-Unis. La NBA est attendue au tournant, particulièrement son nouveau boss Adam Silver. Le successeur de David Stern trouve là l’occasion de marquer son territoire et de montrer qu’il entend faire prendre un virage moderne à la ligue. Sterling est évincé et, après une bataille juridique, obligé de vendre son bébé à l’excentrique mais plus fréquentable ancien patron de Microsoft Steve Ballmer. 

David Stern passe la main

Controversé mais patron de la NBA quand celle-ci a vraiment pris son envol, David Stern a laissé le relais à Adam Silver en février 2014. Ce dernier s'est tout de suite distingué en virant Donald Sterling de la ligue quelques mois seulement après son arrivée au pouvoir.