Barkley : « Il vaut mieux tanker que d’avoir l’équipe des Pistons »

Charles Barkley n'est pas favorable au "tanking" et il propose des solutions. Néanmoins, l'ancien joueur NBA reconnait que cette stratégie a parfois du bon.

Barkley : « Il vaut mieux tanker que d’avoir l’équipe des Pistons »
Le « tanking ». Un phénomène qui n’est pas nouveau mais qui revient constamment dans le débat cette saison. En effet, une classe terriblement douée de freshman universitaire s’apprête à débouler sur la NBA. Et bien évidemment, chaque franchise veut sa part du gâteau. Si possible la part la plus garnie. Jabari Parker, Andrew Wiggins, Joel Embiid, Aaron Gordon, Dante Exum, Marcus Smart, Julius Randle… ces noms font chavirer les scouts et les GM. Alors certaines équipes (hum, Milwaukee Bucks) n’hésitent pas à se complaire dans la défaite (hum, Philadelphie Sixers) dans l’espoir de récupérer le gros lot en juin prochain. Une stratégie pas forcément éthique, certes, et un peu risquée mais le « tanking » est parfois la meilleure solution pour redresser une franchise en perte de vitesse. Néanmoins, l’image que renvoient ces franchises en questions n’est pas toujours positive. Et cela agace Charles Barkley. Mais les dirigeants ne sont pas le cœur du problème. C’est la ligue qui est fautive.
« La NBA est trop stupide pour m’écouter mais voici ma suggestion. Chaque équipe devrait avoir seulement une boule lors de la loterie », assure Charles Barkley en faisant référence au tirage au sort qui détermine les trois premiers choix de draft.
En effet, les franchises les plus faibles (au pourcentage de victoires sur la saison) ont plus de chances de décrocher le premier choix (ou une place dans le top 3) que les autres équipes. Un système visant à ramener un certain équilibre dans la ligue (tu parles…).
« Les franchises qui perdent ne devraient pas disposer de boules supplémentaires. Ce serait plus facile comme ça. »   « Les équipes ont toujours fait du « tanking ». Le Heat l’a fait il y a quelques années lorsque les dirigeants ont libéré tout l’espace sous le Cap et ont assemblé une mauvaise équipe pour recruter Chris Bosh, Dwyane Wade et LeBron James l’année suivante (NDLR : Le Heat a fait les playoffs avant l’arrivée de James et Wade mais bon ne contredisons pas ce bon vieux Charles Barkley). Personne ne s’est plaint. Pareil pour les Knicks. Je ne comprends pas pourquoi tout le monde parle de ça d’un coup. »   « J’aime ce que font les Sixers. Ils n’allaient de toute façon pas gagner. Ils vont reposer Nerlens Noel, ils auront deux picks bien placés et Michael Carter-Williams. C’est mieux qu’une brochette de mecs surpayés comme les Detroit Pistons. »
Là, Charles Barkley marque un point...