LeBron James de retour à Cleveland à la fin de son contrat ?

Des rumeurs d'un retour de LeBron James à Cleveland font surface mais est-ce vraiment dans l'intérêt du joueur et du Heat de se séparer ?

LeBron James de retour à Cleveland à la fin de son contrat ?
[caption id="attachment_7626" align="alignleft" width="414"] LeBron James de nouveau sous les couleurs de Cleveland, une utopie ?[/caption] Avec l'augmentation de la luxury tax, le Heat devra payer près de 50 million de dollars en pénalité s'il conserve son trio de stars pour la saison 2014-2015. C'est une des raisons principales de la rumeur un peu folle selon laquelle LeBron James pourrait quitter le Heat et revenir à Cleveland, rumeur qui court ces jours-ci dans la ligue avec insistance.
« C'est le secret le moins bien gardé de la ligue », a confié un general manager à Ian Thomsen de Sports Illustrated.
Au terme de la saison 2013-2014, LBJ aura, comme Dwyane Wade et Chris Bosh, la possibilité de devenir free agent et de tester le marché. Une chance que LeBron James pourrait saisir pour retourner à Cleveland, selon certains exécutifs de la ligue. Mais le journaliste de Sports Illustrated considère que le King n'a pas besoin de retourner dans l'Ohio.
« Le mot important ici, c'est « besoin ». Tout ce qu'a accompli James cette année montre qu'il est loin d'avoir à s'inquiéter de devoir se racheter de la Décision de 2010. Il s'est fait beaucoup de mal à lui-même avec la façon qu'il a choisie de quitter Cleveland. Ça l'a hanté durant tout l'année 2011 et peut-être qu'à ce moment là, ça aurait eu un sens de prédire un retour à Cleveland. Ça avait un sens car à ce moment-là LeBron était dans l'impossibilité de se racheter », explique Thomsen.   « Mais l'équation a changé complètement après 2012. Désormais James peut dire que non seulement il a fait le bon choix en signant à Miami, mais qu'il n'aurait aussi certainement pas gagné un titre en restant à Cleveland. Gagner un titre à Miami n'a pas été facile. Il a été dur avec lui-même mais peut être qu'il avait besoin de traverser ses épreuves douloureuses pour changer son approche et son jeu. Est-ce qu'il aurait fait ces changements nécessaires s'il était resté à Cleveland ? »
S'il devait quitter Miami (pour des raisons de salary cap ou autres), King James pourrait revenir dans son royaume si les Cavs avaient les garanties de lui fournir un casting digne de l'accompagner pour remporter le titre. Pour l'instant c'est loin d'être le cas. De plus, toujours selon le journaliste, la mauvaise relation qu'entretien James avec le proprio des Cavaliers, Dan Gilbert, ne joue pas en la faveur de la franchise de l'Ohio.
« Si James revenait à Cleveland, il pourrait se retrouver dans la même position qu'en 2010. Il serait tenu responsable pour son incapacité à porter un roster qui n'est pas construit pour gagner un titre », explique-t-il.   « Un article récent écrit par Todd Jones a mis en lumière la relation entre James et Dan Gilbert: "L'aspect qui le gênait le plus était le manque de communication et de courtoisie lorsque James n'a pas donné l'information de son départ à Dan avant de la révéler à la télé. Il n'a jamais été capable de construire une relation avec Lebron, c'est ça qui le gênait". Si James n'a jamais vraiment accroché avec Gilbert pourquoi serait-il prêt à le faire maintenant ? »
D'ici deux ans on assistera peut être à The Decision II car LBJ pourra aussi choisir de signer ailleurs, mais en attendant il lui reste au moins deux saisons à jouer le titre avec Dwyane Wade, Chris Bosh et l'armada construite autour du trio. On imagine mal, par ailleurs, les dirigeants du Heat se séparer d'un tel joueur d'ici là, surtout qu'à 30 ans il sera certainement encore au sommet de son art. Miami aura aussi la possibilité de se séparer d'un des autres membres du Big 3. Et si les trois stars sont encore là pour leur dernière année de contrat (ils ont une player option qu'ils pourront activer pour la saison 2014/15), il y a fort à parier que LBJ soit leur priorité si le Heat décide de se séparer d'un membre du Big Three pour réduire les dépenses salariales.