10 bonnes raisons d’aimer Zach LaVine

En l'espace de quelques jours, Zach LaVine est devenu la coqueluche des fans de NBA. Voilà pourquoi, nous, on aime le rookie des Wolves.

10 bonnes raisons d’aimer Zach LaVine
- Parce qu'il a le respect des anciens. Ou qu'il tient à la vie, c'est selon. On va quand même opter pour la première proposition, après le beau geste du rookie des Wolves lorsqu'il a appris que Kevin Garnett était de retour dans le Minnesota. Lors de sa première rencontre avec le "Big Ticket", LaVine lui a immédiatement offert son casier, celui là même que le vétéran occupait lors de ses 12 premières années dans le Minnesota. "A vrai dire, j'avais un peu peur qu'il me dise quelque chose parce que j'avais pris sa place. Je voulais qu'il la reprenne, qu'il s'assoie là. Je lui ai dit : "Je vais partir". Prends ça, Samir Nasri...
- Parce que sa réaction au moment de sa Draft est culte. Zach LaVine savait qu'il avait de bonnes chances d'être pris parmi les 15 premiers en juin dernier. Un peu plus tôt, lors du media day, il avait confié ne pas avoir de préférence quant à sa destination, mais espérait quand même éviter un endroit où il ferait beaucoup plus froid qu'en Californie, lui qui sortait d'une année à UCLA. Pas de bol, c'est une casquette des Timberwolves qu'Adam Silver lui remet, la franchise d'une ville où les hivers sont froids et très neigeux... Au moment d'enlacer ses proches avant sa montée sur l'estrade, on le voit alors marmonner quelque chose qui ressemble à un "Fuck me", en gros, "Putain, c'est pas vrai..."  Les observateurs en déduisent alors que LaVine n'est pas franchement ravi de s'envoler pour Minneapolis. Faux, clamera-t-il ensuite. J'ai dit, "Fuck, man" et non "Fuck me", parce que je n'arrivais pas à réaliser ce qui m'arrivait"... [youtube hd="0"]https://www.youtube.com/watch?v=zeItFslnvss[/youtube]
- Parce qu'il a des faux airs de Robert Sheehan. Vous ne savez probablement pas qui est ce type et c'est bien dommage. Il y a quelques années, ce jeune Irlandais avait crevé l'écran dans la série "Misfits", un petit bijou plein d'humour trash à la britannique où des ados délinquants bénéficiaient subitement de super-pouvoirs tous plus pourris ou handicapants les uns que les autres. Sheehan y jouait l'insupportable mais génialissime Nathan, dont vous pouvez retrouver quelques unes des meilleures répliques dans la vidéo ci-dessous. Heureusement, Zach LaVine a l'air un peu moins obsédé et vulgaire... [youtube hd="0"]https://www.youtube.com/watch?v=ow1soirVxd0[/youtube]
- Parce que c'est un p***** de dunkeur. A la fac, lorsqu'il portait le maillot des Bruins, on avait déjà eu droit à un petit aperçu des qualités du garçon. Quelques actions en début de saison et surtout le Slam Dunk Contest du All-Star Game sont venus confirmer qu'il était un véritable trampoline sur pattes, doublé d'un technicien hors-pair dans ce domaine. [youtube hd="0"]https://www.youtube.com/watch?v=jYbx_PV3318[/youtube]
- Parce que ce n'est pas qu'un p***** de dunkeur. Tout le monde le compare aujourd'hui à Gerald Green, qui a quand même mis près de 10 ans avant de se stabiliser dans la ligue et se défaire (un peu) de l'image de dunkeur exclusif qui lui collait à la peau. Zach LaVine a les qualités pour s'éviter la même traversée du désert que le joueur des Suns. Lorsque Ricky Rubio s'est blessé en début de saison, Flip Saunders lui a donné sa chance à la mène au détriment de Mo Williams. Résultat : peu de turnovers pour un si jeune joueur (2 de moyenne) et des matches à 22 points et 10 passes contre San Antonio, 12 points et 14 passes face aux Warriors, ou encore 28 points contre les Lakers. Saunders gère pour le moment bien son temps de jeu (21 minutes de moyenne) et loue l'éthique de travail d'un joueur qui a tout pour être spécial.
- Parce qu'il vient d'une famille d'athlètes. Son père Paul a joué quelques matches en NFL avec les Seattle Seahawks, et sa mère, Cheryl, était une starlette du softball (cette variante du baseball que vous avez peut-être eu l'occasion d'expérimenter en cours d'EPS...). On cherche en revanche toujours l'explication de la détente phénoménale de Zach. Un aïeul kangourou peut-être ?
- Parce que son nom sonne français. N'essayez pas de la jouer à l'américaine. Son nom de famille ne se prononce pas "Lavaïne", mais bien "Lavine". Une rapide recherche vous permettra de savoir que le rookie des Wolves a des origines françaises, même très lointaines, puisque tous les porteurs du nom de famille LaVine ont en commun un ancêtre vigneron qui officiait dans l'Hexagone au Moyen Âge. [Mode Utopie ON] Et si la Fédé française fouillait un peu dans sa généalogie pour le naturaliser au cas où Team USA n'en veuille pas à l'avenir ? [Mode Utopie OFF]
  - Parce qu'il forme un joli couple avec Heather. Depuis qu'ils se sont rencontrés au lycée de Bothell dans l'état de Washington, Zach lui est fidèle (on peut comprendre pourquoi...) et elle l'a même accompagné dans le Minnesota. Un réconfort sans doute bienvenu quand il rentre à la maison après une nouvelle défaite...
-Parce qu'il est le seul à trouver que Space Jam a bien vieilli. Avant même d'arriver en NBA, Zach avait expliqué que c'est en regardant le film d'Ivan Reitman (Ghostbusters ou Sex Friends), qu'il avait eu envie de jouer au basket. Qu'il ait trouvé ça cool étant petit que Pat Ewing, Charles Barkley et les autres fassent une petite apparition à l'écran et que Michael Jordan dunke sur des extraterrestres, ça se comprend. Mais qu'il ait gardé ce côté enfantin au point de revêtir le maillot des Looney Tunes lors du Slam Dunk Contest, c'est presque attendrissant.
- Parce que son meilleur pote a un nom hyper cool. L'acolyte de Zach LaVine depuis l'enfance est également un joueur de basket, qui évolue en NCAA chez les Vandals d'Idaho. Le garçon a de sacrées qualités athlétiques aussi (voir vidéo ci-dessous), mais on aime surtout le fait que son nom pourrait être celui d'une marque de champagne hyper classe : Perrion Callandret. Malheureusement, il n'est pas prévu qu'on le voit en NBA à l'avenir. [youtube hd="0"]https://www.youtube.com/watch?v=ac4nYfV1Iu8[/youtube]]