15 des pires contrats de l’histoire de la NBA

Les accidents industriels sont nombreux dans l'histoire de la NBA. En voici quelques uns, causés par des contrats indécents et des blessures fâcheuses.

15 des pires contrats de l’histoire de la NBA

Que ce soit à cause de blessures qui les ont empêchés de jouer durablement en NBA ou parce qu'ils ont tout simplement été beaucoup trop mauvais pour justifier la somme misée, de nombreux joueurs ont signé des contrats qui se sont avérés désastreux. On vous a compilé les 15 qui nous ont le plus marqués.

Jayson Williams

Attention, on parle ici de Jayson Williams avec un "y" et non de Jason "White Chocolate" Williams, l'artiste passé par les Kings ou le Heat. A la fin des années 90, Williams était un intérieur plutôt respecté en NBA, avec une saison 1997-1998 tonitruante sous le maillot des New Jersey Nets. L'ancien de la fac de St John's y a connu sa seule sélection pour le All-Star Game et était alors le meilleur rebondeur offensif de toute la ligue. C'est quasiment là qu'est né le terme de "contract year"...

Au sortir de ce superbe exercice, Jayson Williams a convaincu les Nets de le signer pour 6 ans et 86 millions de dollars alors qu'il entrait dans sa 31e année ! La poisse s'est malheureusement chargée de sanctionner l'erreur sportive. Trois mois après sa signature, Williams s'est brisé la jambe après un choc avec son coéquipier Stephen Marbury et n'a plus jamais joué en NBA. Peut-être aurait-il pu tenter un comeback, sans le drame survenu l'année suivante.

Alors qu'il était en train de faire visiter sa propriété dans le New Jersey tout en jouant avec un flingue - oui, c'est tout à fait normal... - Jayson Williams a accidentellement tué Costas Christofi, l'homme chargé de conduire la limousine de l'équipe qu'il avait montée pour une oeuvre de charité. La sécurité de l'arme était apparemment mal enclenchée et Christofi en a fait les frais devant plusieurs témoins.

En 2010, après plusieurs années d'incertitude autour de l'affaire, Williams a passé 27 mois en prison à Rikers Island pour homicide involontaire avec négligence.

Bryant Reeves

"Big Country" ! Ceux qui suivaient la NBA dans les années 90 se souviennent forcément du big man des Vancouver Grizzlies, premier joueur drafté par la franchise. Bryant Reeves était un sacrément beau bébé, pas du tout intéressé à l'idée de parfaire sa condition physique, notamment parce qu'il passait chaque intersaison dans son village de l'Oklahoma sans panier de basket, ni adversaire à affronter. Après deux saisons, les Grizzlies se sont quand même dit qu'ils miseraient bien un joli paquet sur leur intérieur et lui ont offert 65 millions de dollars sur 6 ans.

C'est quand même beaucoup pour un garçon sympathique au demeurant, mais qui démarrait chaque saison avec 20 kg de trop à cause d'un régime alimentaire quasi exclusivement basé sur l'ingestion de cheeseburgers et qui mâchait quotidiennement du tabac.

Après une blessure au dos en 2001, le corps de "Big Country" l'a assez logiquement lâché petit à petit et il a pris sa retraite pile à la moitié de ce contrat ronflant, à l'âge de 28 ans... A la surprise d'absolument personne, il consacre depuis la majeure partie de son temps à pêcher en famille et à élever du bétail dans un ranch du village dans lequel il a grandi.

Chris Webber

Lorsque Chris Webber a été draté en 1995 par les Warriors en 1995, la ligue ne proposait pas de contrats échelonnés pour les rookies comme aujourd'hui. Il fallait donc jouer habilement son coup pour avoir une chance de conserver un gros talent acquis pendant la Draft sur plusieurs années. Golden State a proposé 74.4 millions de dollars sur... 15 ans, à "C-Webb", avant même qu'il ne dispute son premier match en NBA. Mais ce n'est même pas cette durée cocasse qui a posé problème au final...

Dans ce contrat longue durée, les Warriors ont inclus une clause permettant à Chris Webber de se désengager du deal après seulement une saison pour devenir restricted free agent. Après quelques mois, l'ancienne star de Michigan a menacé les Warriors d'activer ladite clause et donc de partir contre rien s'il n'était pas tradé où il le souhaitait, à Washington.

Golden State a craqué et a récupéré Tom Gugliotta, qui n'a pas fait long feu, et un premier tour de Draft, qui s'est avéré être Vince Carter. Sauf que les Californiens l'ont aussi tradé contre le 4e pick cette année-là, Antawn Jamison. Quand ça ne veut pas...