5 raisons de croire en D’Angelo Russell

Après une première saison mitigée en NBA, l'image de D'Angelo Russell est un peu écornée. Voici pourquoi le meneur des Los Angeles Lakers va, selon nous, se racheter.

Shaï MamouPar Shaï Mamou  | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Focus
5 raisons de croire en D’Angelo Russell

Il a pris la Summer League très au sérieux

S'il a expliqué avoir "joué comme de la merde" juste après son superbe buzzer beater contre Philadelphie, D'Angelo Russell n'a pas traîné la patte au moment d'évoluer avec l'équipe estivale des Lakers. Le meneur s'est comporté en leader et a accompagné ses performances intéressantes au scoring de séances de travail matinales et intenses. Tout n'a pas été parfait, mais on a senti que l'ex-Buckeye était impliqué et décidé à montrer un meilleur visage à la reprise. Histoire de se montrer digne de la confiance que lui a accordé Mitch Kupchak, que beaucoup imaginaient miser sur un big man comme Jahlil Okafor... https://www.youtube.com/watch?v=ZKum6j29zyU

Il aura les clés du jeu

En le voyant être drafté par les Lakers, on s'est immédiatement demandé comment Russell allait pouvoir se faire la main dans un effectif avec autant de joueurs qui ont besoin d'avoir la balle et leur quota de shoots pour s'exprimer. Au sein du backcourt, le n°2 de la cuvée 2015 a ainsi dû composer avec Kobe Bryant qui, même en fin de parcours, aimait avoir le cuir en mains, et le duo d'artilleurs Nick Young-Lou Williams. [caption id="attachment_315039" align="alignright" width="318"] D'Angelo Russell aura carte blanche face aux meneurs adverses.[/caption] Kobe est à la retraite, "Swaggy-P" ne va pas faire long feu et Lou Williams est désormais plus reconnu pour son goût prononcé pour la polygamie que pour les exploits offensifs qui lui avaient permis d'être élu 6e homme de l'année en 2015. Pour faire simple, D'Angelo Russell aura plus de responsabilités et nettement plus souvent la balle en sa possession pour les assumer. Avec l'aide de son camarade Jordan Clarkson, un peu moins attiré par la lumière, le #1 des Lakers devrait tirer profit de sa liberté d'action accrue pour prospérer et montrer qu'il peut incarner l'avenir de la franchise avec Brandon Ingram, le nouvel arrivant.

Il a retenu les leçons de l'affaire Nick Young

Quelques mois seulement après le "scandale" de la vidéo prise à l'insu de Nick Young dans le vestiaire californien, D'Angelo Russell est apparu dans une pub Foot Locker à la référence évidente. On peut l'y voir s'emparer du téléphone de Ben Simmons, le n°1 de la Draft 2016, et le jeter au loin dans la mer. Si certains y ont vu une forme de manque de respect à l'encontre de Young, qu'il avait déjà mis dans la mouise, Russell a simplement expliqué qu'il voulait faire comprendre que le message était passé et qu'il ne commettrait plus d'erreurs de ce genre.
"Ce n'était pas mon intention d'être drôle. Je voulais simplement faire comprendre qu'un téléphone pouvait vous mettre en danger en NBA. J'ai beaucoup mûri et tout ça est derrière moi, même si je subis les conséquences de ce que j'ai fait au quotidien".
https://www.youtube.com/watch?v=ohJckDIpSPQ

Il a enfin un coach pédagogue

Byron Scott a un temps été considéré comme un bon coach. On n'emmène pas une équipe, en l'occurrence les New Jersey Nets, deux fois de suite en Finales NBA sans avoir quelques compétences. Malheureusement, Scott n'a pas prouvé par la suite qu'il était capable de sublimer à nouveau un groupe. Pire, il est presque devenu un fossoyeur à jeunes talents, comme l'a expliqué Stephen Jackson, persuadé que l'ancien champion NBA (en tant que joueur) est "le pire coach possible en matière de pédagogie". Un problème quand on compte autant de rookies et de sophomores dans son roster... [caption id="attachment_271583" align="alignleft" width="318"] Le courant ne passait pas entre Byron Scott et les jeunes Lakers.[/caption] D'Angelo Russell, Julius Randle et Jordan Clarkson n'ont ainsi pas été utilisés de manière très productive et le mélange d'amour vache et de non-communication de Byron Scott a convaincu Kupchak qu'il avait fait une erreur en lui renouvelant sa confiance. Luke Walton a débarqué en ville après un interim superbe sur le banc des Warriors et tout indique qu'il saura s'attirer les faveurs des plus jeunes. Walton n'a que 36 ans et a été encensé par Steve Kerr lors de la remise de son trophée de meilleur coach de la saison pour son sens du relationnel. On peut affirmer sans prendre trop de risques qu'il saura trouver le moyen d'exploiter au mieux D'Angelo Russell et lui permettre d'exprimer pleinement son potentiel.

Il s'est détourné du chemin des Kardashian

Il y a quelques mois, la rumeur disait D'Angelo Russell très proche de Kendall Jenner, la demi-soeur de Kim Kardashian. Une nouvelle inquiétante, tant on sait que tous les athlètes qui ont intégré ce cercle familial n'ont pas très bien fini. Finalement, l'ancien meneur d'Ohio State a retrouvé la raison et fréquente aujourd'hui la charmante Niki Withers, une joueuse de volley de l'université de USC. La malédiction a été évitée de peu...  

cant wait for this season junior year or senior year idk pc: @tatumharvey

Une photo publiée par Niki Withers (@nikiwithers) le

ooop. Une photo publiée par Niki Withers (@nikiwithers) le
 
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