Les All-Stars de BasketSession – Conférence Ouest

A quelques jours de l'annonce des deux cinq de départ, on a décidé de vous dévoiler nos All-Stars dans chaque Conférence. Aujourd'hui, cap à l'Ouest !

Les All-Stars de BasketSession – Conférence Ouest
En respectant les critères pour composer le cinq de départ (deux guards, trois forwards) et après un vote au sein de la rédaction, voici nos starters et nos remplaçants pour la sélection de l'Ouest au prochain NBA All-Star Game 2017. Il s'agit des joueurs que l'on "veut" voir et non ceux qui seront, selon nous, choisis pour participer à l'événement. On a quand même pris des candidats crédibles de par leurs performances depuis le début de saison et leur capacité à épouser le statut de All-Stars.

G- Russell Westbrook (OKC Thunder)

On parle du double MVP en titre du All-Star Game, du premier joueur a priori en route pour sortir un triple-double de moyenne depuis Oscar Robertson et du basketteur au jeu le plus agressif, survitaminé et explosif de toute la ligue. S'il ne sera peut-être pas élu MVP cette saison à cause du classement du Thunder, Russell Westbrook est probablement le joueur à qui l'étiquette de All-Star colle le mieux dans la Conférence Ouest cette saison. Indiscutable en dépit des goûts et des couleurs. Se stats : 31.4 points, 10.3 passes, 10.5 rebonds à 42.6%. http://www.dailymotion.com/video/x57kyo4_vicious-westbrook-dunk-seals-okc-victory-vs-the-rockets-11-16-16-youtube-720p_sport

G- James Harden (Houston Rockets)

Avec la forme que tiennent les Rockets et l'aura de leader et de chef d'orchestre qu'il a développée sous les ordres de Mike D'Antoni, James Harden est pour l'instant un MVP tout à fait crédible. Son jeu à la fois académique et spectaculaire, plein de swag et de fausse nonchalance, est en train de faire de Houston un sérieux candidat à la... 2e place de la Conférence la plus relevée. Le voir partager le backcourt avec Westbrook durant le All-Star Game va rappeler quelques souvenirs aux fans du Thunder. Ses stats : 28.3 points, 11.9 passes, 6.9 rebonds à 44.3% http://www.dailymotion.com/video/x570isp_james-harden-claque-53-pts-et-un-triple-double-historique-highlights-knicks-vs-rockets-december-31-2_sport

F- Kawhi Leonard (San Antonio Spurs)

Non seulement il n'a pas régressé défensivement et prétend à une troisième couronne de meilleur défenseur de la saison, mais il a en plus passé un cap en attaque (+3 pts de moyenne) et plus globalement en termes de leadership depuis la retraite de Tim Duncan. On voit depuis quelques semaines un joueur qui dialogue, conseille et ordonne sur le terrain, là où il s'était toujours montré effacé jusqu'à présent. L'ailier des Spurs n'est pas forcément un "fan favorite" en NBA, mais les vrais connaissent la puissance du cyborg qu'est Kawhi Leonard et on ne l'imagine pas en dehors du 5 même si les Spurs ont historiquement été réticents à se donner à fond durant les All-Star Games. Ses stats : 24 points, 5.9 rebonds, 2 interceptions à 47% http://www.dailymotion.com/video/x4z5oob_kawhi-leonard-taffe-andre-iguodala-en-un-contre-un_sport

F- Kevin Durant (Golden State Warriors)

Le choix de "KD" de rejoindre les Warriors était un peu casse-gueule, autant en termes de popularité que de rendement individuel. Pour la cote d'amour, ce n'est pas encore gagné, la plupart des gens lui reprochant d'avoir renforcé l'ennemi et abandonné la résistance. Pour le rendement, en revanche, son intégration dans un collectif aussi soudé et bien en place que celui des Warriors est admirable. Statistiquement, Durant marque moins mais tout ce qu'il fait est d'une efficacité folle, que ce soit en attaque (53.8% son plus haut pourcentage en carrière), à la passe ou en défense, où sa longueur est de mieux en mieux exploitée par Steve Kerr. Une 8e sélection qui ne souffre d'aucune contestation possible malgré ce changement de crèmerie. Ses stats :  25.8 points, 8.6 rebonds, 4.7 passes à 53.8%. http://www.dailymotion.com/video/x563mxm_kevin-durant-posterizes-brook-lopez_sport

F- Anthony Davis (New Orleans Pelicans)

On a plusieurs fois eu envie de relancer le programme culturel "Sortez-moi de là, je suis une célébrité" rien qu'à cause de lui en tout début de saison tant les Pelicans étaient cataclysmiques. Aujourd'hui, NOLA va un peu mieux et c'est évidemment passé par des performances titanesques de Unibrow, qui n'a jamais autant scoré et pris de rebonds que cette année. Marc Gasol et DeMarcus Cousins ont également eu pas mal de votes au sein de la rédaction dans des registres un peu différents, mais la sobriété du premier (un handicap dans le contexte du All-Star Game, mais un énorme atout pour Memphis) et le caractère changeant du second ont permis à Davis d'être plébiscité malgré le classement toujours pas très flamboyant de son équipe. Ses stats : 28.6 points, 12 rebonds, 2.5 contres à 48.7%. https://www.youtube.com/watch?v=sTaAzTCLI1Q

Nos 7 remplaçants

Stephen Curry (Golden State Warriors) Forcément, quand un joueur sort d'une saison aussi fantasmagorique et de deux titres de MVP, il ne peut que faire moins bien. Mais en dépit du contexte que l'on connait à Golden State, Curry réussit tout de même une première partie de bonne facture pour le commun des mortels. Dans un rôle de facilitateur et d'espaceur en chef, le meneur des Warriors est indispensable et toujours capable de coups de chaud et d'exploits individuels hallucinants. On aimerait maintenant le voir prendre feu dans un All-Star Game, une scène où il n'a pas encore réussi à briller à la hauteur de son talent. Ses stats : 24.2 points, 5.8 passes à 46.6% (40% à 3 points) Chris Paul (Los Angeles Clippers) Comme meneur pur et dur dans le moule "pass-first", il n'y a toujours pas mieux que "CP3", dont les quelques jours d'absence ont confirmé l'importance déterminante chez les Clippers. Paul a déjà scoré davantage et réalisé plus de passes décisives par le passé mais son niveau de jeu reste élevé et la concurrence n'est pas assez rude pour oser le remettre en question dans le cadre d'un All-Star Game dont il a été élu MVP en 2013. Le fait que l'événement se déroule à New Orleans, une ville qui l'a adulé pendant 6 ans devrait l'inciter à sortir son "A-Game" pour l'occasion. Ses stats : 17.7 points, 9.5 passes, 2.2 interceptions à 46.3%. Damian Lillard (Portland Trail Blazers) Souvent snobé, Damian Lillard a pourtant complètement sa place parmi le gratin de la profession. George Karl peut dire ce qu'il veut, le meneur des Blazers continue de rendre compétitif un roster très moyen en proposant un basket offensif et spectaculaire. Récemment, les temps ont été durs pour Portland et la blessure de Lillard n'a pas arrangé les choses. Mais malgré des résultats un peu décevants, l'ancien de Weber State reste un scoreur létal (26.8 pts), un clutch-player et un leader inspirant qui mérite sa place sur le banc de la Conférence Ouest. Chez les guards, Klay Thompson avait évidemment sa place, mais on lui a préféré Lillard et/ou un forward supplémentaire, Gordon Hayward (voir ci-dessous). Ses stats : 26.8 points, 6.3 passes à 45.5% Gordon Hayward (Utah Jazz) S'il ne fait pas décoller les adeptes du boxscore au plafond, Hayward et son jeu ont franchi un cap cette saison. Le dynamic duo que forme l'ancien de Butler avec Rudy Gobert devrait sauf surprise ramener le Jazz en playoffs, cinq ans après sa dernière apparition. Sa sélection pour le All-Star Game serait une surprise, mais elle récompenserait pour nous un joueur sous-coté, intense et polyvalent qui va rapidement changer de statut une fois sa situation contractuelle éclaircie. Ce serait aussi le seul véritable ailier du banc de l'Ouest, un atout non négligeable. Ses stats : 22.2 points, 6 rebonds à 45.5% Marc Gasol (Memphis Grizzlies) Gasol n'est pas le joueur le plus électrisant de la ligue, ni le plus époustouflant statistiquement à son poste. Mais quelle propreté et quelle intelligence de jeu ! L'Espagnol a montré cette saison qu'il pouvait porter les Grizzlies presque tout seul tout en faisant évoluer son jeu avec une nouvelle arme en magasin, le shoot extérieur (41.2% pour une première saison à plus d'un shoot par match, c'est quand même impressionnant). Puisque le grand frère n'a que peu de chances d'être à nouveau sélectionné avant la fin de sa carrière, il faut bien que la famille continue d'être représentée. Ses stats : 19.7 points, 6 rebonds à 45.2% (41.2% à 3 points). DeMarcus Cousins (Sacramento Kings) "Boogie" a beau avoir un caractère de cochon et manquer de savoir-vivre avec quelques uns de ses interlocuteurs, il nous semble difficile de l'écarter alors qu'il est enfin sur la bonne voie pour mener les Kings en playoffs et tourne à 28.6 points de moyenne avec quelques démonstrations de force qui ont marqué les esprits. Ses stats : 28.6 points, 9.9 rebonds à 44.9% Rudy Gobert (Utah Jazz) Ce n'est pas uniquement par chauvinisme qu'on a retenu Rudy dans les 12. Evidemment, revoir un Français au All-Star Game après trois ans de disette va nous faire du bien, mais la "Stifle Tower" du Jazz n'a pas à rougir de ses performances par rapport aux autres poids lourds de la Conférence Ouest dans son secteur. Si collectivement le Jazz est une équipe bien huilée, on ne l'imagine pas rester à un tel niveau sans son pivot, dont les accomplissements statistiques sont épatants dans cette première partie de saison. Gobert a les ratings offensifs et défensifs les plus élevés de la ligue, enfile les double-doubles comme des perles, a progressé sur la ligne et continue d'être l'un des trois protecteurs de cercle les plus redoutés. Lui donner sa chance dès cette saison ne paraît pas scandaleux. Ses stats : 12.5 points, 12.2 rebonds, 2.6 contres à 66.5%