« C'est encore un suivi au jour le jour jusqu'à ce qu'il se sente bien et qu'il soit prêt à y aller, ce qu'il n'est pas », lançait Mike Woodson au sujet du retour d'Amar'e Stoudemire à Newsday. « Au jour d'aujourd'hui, nous essayons encore de savoir quand il sera prêt à jouer, car actuellement il ne l'est pas. Ce sera ainsi jusqu'à ce que lui et les médecins nous fasse savoir qu'il est prêt. »Une déclaration quelque peu flou entretenant le mystère autour de l'état de forme réel de Stoudemire. Si le coach new-yorkais maintient que la décision finale appartient à son intérieur, il apparaît que sa volonté première est de repousser son retour jusqu'à ce qu'il ait pu participer à un entrainement collectif.
« Nous avons une période d'entrainement qui se présente à nous après la série de matches dans la conférence ouest. Nous prendrons une décision entre aujourd'hui et cette période, et nous verrons où il en est pour décider », confessait enfin Woodson. « Janvier serait l'idéal pour nous car nous enchaîneront entraînements et matches. »Amar'e Stoudemire prêt ou pas, il semble clair qu'un come-back ne devrait pas avoir lieu au cours de ce road trip de fin d'année. Une décision qui, au final, peut être la plus sage car, en son absence, les Knicks ont enchaîné les bons résultats. Une intégration manquée pourrait donc avoir des conséquences désastreuses, en dépit de toutes ses qualités intrinsèques. Les Kings de Sacramento du milieu des années 2000 peuvent en attester, eux qui dominaient la league avec un frontcourt Brad Miller – Vlade Divac, en plus d'un Peja Stojakovic rayonnant, avant de voir leur si beau collectif exploser avec le retour de blessure de Chris Webber.