Antoine Walker a rendu fou Michael Jordan… qui s’est vengé sur les Celtics

En 1997, les célébrations un peu trop théâtrales d'Antoine Walker face à Michael Jordan ont eu des conséquences auxquelles il n'avait pas pensé...

Antoine Walker a rendu fou Michael Jordan… qui s’est vengé sur les Celtics
Antoine Walker était un joueur sacrément talentueux et l'un des plus funky de la fin des années 90. Avec les Boston Celtics, l'ancien intérieur était du genre décomplexé et pas trop craintif des superstars de l'époque. Pas même de Michael Jordan. A tel point que Walker a un jour réussi à faire passer MJ dans le rouge et à inscrire les Celtics sur sa liste des équipes qu'il fallait corriger. Rick Pitino, qui a coaché Boston entre 1997 et 2001, se souvient de ce match de 1997 où Antoine Walker est entré dans l'oeil du cyclone après avoir célébré la victoire de son équipe et ses 31 points de manière un peu trop théâtrale.

"Je n'oublierai jamais ce que j'ai vu au coup de sifflet finale. Michael Jordan est allé voir Antoine Walker pour lui hurler dessus. Il criait et jurait dans sa direction. Je me suis dit : 'Merde, mais qu'est ce qu'il s'est passé ?'

Les assistants m'ont expliqué qu'Antoine dansait et remuait devant Michael. Du coup, MJ lui a dit : 'Putain, Antoine, tu ne danseras pas comme ça la prochaine fois que tu viendras à Chicago'. Il n'arrêtait pas de lui répéter ça.

Je me suis dit : 'Et merde...' Il y a deux joueurs en NBA que tu ne voulais absolument pas énerver : Larry Bird et Michael Jordan. Tu sais qu'après ça reviendra te hanter.

Quand Antoine Walker l'a rendu fou sur ce premier match de la saison entre nous, ça a gâché la victoire parce que je savais qu'on allait devoir rejouer trois fois contre lui", raconte Pitino dans le Boston Herald.

Et vengeance il y a eu... Les trois autres affrontements entre les Bulls et les Celtics ont tourné en faveur de Chicago, avec à chaque fois un nombre de points relativement faible pour Boston : 79, 87 et 88... Antoine Walker a retrouvé Michael Jordan au All-Star Game cette année-là, au sein de l'équipe de la Conférence Est. Il s'agissait de la première de ses trois sélections en carrière (1998, 2002 et 2003), lui qui a remporté son unique titre de champion en 2006 avec Miami contre Dallas. Son après-carrière a d'abord été marqué par une faillite financière et Walker sert aujourd'hui de conseiller pour éviter à d'autres joueurs de se retrouver dans la même situation que lui.