Pourquoi Boston sera n°2 à l’Est

Derrière Cleveland, les Boston Celtics vont balayer la concurrence et continuer leur progression vers les sommets. On vous explique pourquoi en 5 raisons.

Pourquoi Boston sera n°2 à l’Est
- Déjà, parce qu'ils ne peuvent pas finir n°1, sauf si LeBron James se fracture la jambe après une chute en banana boat avec ses potes CP3 et D-Wade lors d'un week-end de repos. Les Cavs sont intouchables, surtout avec la dynamique de la saison dernière. - Parce qu'ils ne font que progresser depuis que Brad Stevens est en ville : 12e en 2013, 7e en 2014, 5e en 2015. Le coach des Celtics, pas encore 40 ans (donc aussi vieux que Jason Terry, Vince Carter, Manu Ginobili ou Pablo Prigioni et plus jeune que l'inoxydable Andre Miller), est un porte-bonheur pour Boston et son plan d'ascension jusqu'aux sommets de la ligue "se déroule pour le moment sans accroc", comme dirait Hannibal. https://www.youtube.com/watch?v=HzRF2622m9A - Parce qu'il leur manquait un joueur de la trempe d'Al Horford pour décoller. Danny Ainge n'a même pas eu à toucher à son trésor de guerre (estimé à 673 tours de Draft sur deux ou trois ans...) pour réussir à signer un intérieur de gros calibre. Evidemment, en termes de notoriété, le Dominicain n'est pas au même niveau que certains de ses collègue de la ligue, mais son impact sur un groupe et dans une rencontre est très sous-coté. Si les coaches ont offert 4 sélections au All-Star Game à l'ancien Gator, ce n'est pas pour rien. Propre, efficace, académique et guerrier dans l'âme en même temps, Horford ajoute une présence intérieure de haut niveau à une équipe qui tournait déjà de mieux en mieux. Ce qu'il a montré lors de son premiers match est un avant-goût prometteur... https://www.youtube.com/watch?v=IlgmDC13C9M - Parce que leurs rivaux sont dans le flou. On pourrait se dire que retrouver Toronto juste derrière Cleveland est une évidence puisque les Canadiens ont atteint la finale de Conférence la saison dernière. Certes, mais avec le nouveau contrat de DeMar DeRozan, celui expirant de Kyle Lowry et l'impression globale que le roster n'a pas vraiment été amélioré, il n'est pas à exclure que les Raptors soient moins performants. Viennent ensuite les Pacers, qui ont retrouvé un Paul George au top niveau, mais qui ont vu leur coach Frank Vogel être remercié. Le changement de philosophie souhaité par Larry Bird, lassé de la défense à tout prix, ne se fera pas sans heurts... Les autres prétendants (Detroit, Chicago, Atlanta, New York, Charlotte, Milwaukee et Orlando) ont évidemment des arguments à faire valoir, mais aucun d'entre eux n'en a d'aussi convaincants que les Celtics. - Parce que leur backcourt est sous-coté et va faire mal. De prime abord, on ne se dit pas forcément que Boston a la base arrière la mieux armée du panel dans la Conférence Est. Sauf qu'en se penchant un peu sur les profils dont dispose Brad Stevens, on se rend compte que les C's ont de quoi causer du tracas à tout le monde. Isaiah Thomas est désormais un All-Star et peu d'adversaires parviennent réellement à le limiter. Le meneur de poche a de réelles chances de faire encore plus fort que l'an dernier sur le plan des stats (22.2 points et 6.2 passes de moyenne) et de l'impact pour sa troisième saison dans le Massachusetts. http://www.dailymotion.com/video/x40m9au_isaiah-thomas-rattrappe-chris-paul-pour-lui-coller-un-contre_sport A ses côtés, Avery Bradley, qui est toujours dans l'impasse sur le plan contractuel (il a refusé une offre de Danny Ainge l'été dernier), est l'un des arrières les plus polyvalents de la ligue et la perspective de convaincre Boston ou d'autres franchises à lui donner le jackpot risque de le rendre particulièrement énergique et déterminé... Marcus Smart, dont Stevens a assuré qu'il avait passé un cap et serait "un sixième starter" est déjà un féroce défenseur et a apparemment bossé ses moves offensifs durant l'été. En bout de rotation, Terry Rozier semble promis à un temps de jeu supérieur grâce à ses cartons en Summer League et peut-être une petite révélation.