Celtics : 5 ajustements décisifs à faire pour gagner le Game 3

Les Boston Celtics reçoivent les Golden State Warriors ce soir. Ils doivent rebondir après leur défaite lors du Game 2.

Celtics : 5 ajustements décisifs à faire pour gagner le Game 3

Les Boston Celtics ont fait « le plus dur » en allant gagner au moins une fois sur le parquet des Golden State Warriors lors des deux premiers matches de ces finales NBA 2022. Preuve de la difficulté de la tâche, il s’agissait là du premier revers à domicile pour les Californiens depuis le début des playoffs.

La dynamique n’est pourtant pas pour autant en faveur de la franchise du Massachusetts à l’approche des deux rencontres à venir au TD Garden, dont le Game 3 disputé ce mercredi soir. Les Warriors restent sur une victoire éclatante (107-88) et il a fallu un exploit des Celtics dans le Game 1 pour l’emporter en remontant un déficit de 15 points en quelques minutes.

C’est peut-être donc aux hommes d’Ime Udoka de s’ajuster et de trouver les bons réglages pour reprendre le dessus sur Stephen Curry et consorts. On s’est penché sur quelques pistes, très brièvement.

Attaquer fort la deuxième mi-temps

Les Celtics ont pris deux belles pilules dans les deux troisièmes quart-temps disputés jusqu’à présent. 38-24 dans le Game 1 et 35-14 dans le Game 2. Ils ne pourront pas revenir à coups de 17-0 à chaque fois. Surtout que c’est un problème récurrent pour Boston. C’est tout simplement l’une des plus mauvaises équipes des PO (et de la NBA) au retour des vestiaires. Alors qu’à l’inverse, Golden State est l’une des plus fortes.

C’est un moment clé de la partie, il s’agit de dicter le ton d’entrée. Les joueurs en ont discuté plusieurs fois entre eux. Le thème est même revenu plusieurs fois dans la presse depuis leur défaite au dernier match. De quoi leur faire vraiment prendre conscience du besoin d’attaquer la deuxième période avec beaucoup plus d’intensité et de concentration.

Ne pas se précipiter en attaque

Ça concerne surtout Jayson Tatum et Jaylen Brown. Les deux jeunes stars ont fait des progrès en matière d’altruisme. Mais ils peuvent parfois retomber dans leurs travers en forçant des tirs. Parfois, c’est nécessaire pour combler l’absence d’un vrai meneur sur le parquet. Il est tout de même préférable qu’ils laissent le jeu venir à eux, en prenant ce que la défense leur donne.

Brown l’a bien fait dans le Game 1 et les Celtics sont justement revenus au score – puis repassés devant – au moment où Tatum commençait à distribuer plutôt que d’arroser pour absolument se mettre dans le rythme. S’ils parviennent à se chauffer en même temps tout en se facilitant la vie en impliquant leurs coéquipiers, ça peut tout changer pour leur équipe.

Plus de rigueur

C’est un peu lié à l’item précédent. Les C’s ont perdu trop de ballons. Et le problème, c’est qu’avec les Warriors, ça se paye cash. Golden State est une machine à scorer en transition. C’est déjà difficile de contenir Stephen Curry et compagnie en attaque placée. Mais alors quand ils se mettent à courir… comment choisir entre fermer l’accès à Curry, à Thompson ou à tous ceux qui cavalent pour couper vers le cercle. Un casse-tête.

Les joueurs d’Udoka doivent prendre leur temps, quitte à casser le rythme et à jouer moins de possession. Dans le Game 2, ils ont perdu plus de ballons (5) qu’ils n’ont marqués de paniers (4) dans le troisième quart-temps…

Prendre une décision au sujet de Draymond Green

Jeff Van Gundy parlait de ça lors de son passage dans le podcast de Zach Lowe et son avis était très intéressant. Il pense que les Celtics ont deux options : soit ils ignorent complètement Draymond Green à chaque fois qu’il ouvre sa bouche, soit ils lui rentrent tous en permanence dedans. Mais il ne faut pas de juste milieu.

En gros, l’idée est de le faire sortir de son match en le poussant à prendre des fautes techniques. Le faire exploser en le laissant seul foutre la merde ou être systématiquement dans la confrontation mais vraiment tous ensemble. La décision doit être prise en équipe et chacun doit s’y tenir.

Essayer de tirer le maximum de Robert Williams

Ce n’est pas vraiment un ajustement. Plutôt une prière. Le jeune pivot est l’un des facteurs X de ces finales. Sauf qu’il n’est pas à 100% et ça se sent. Il n’a pu jouer que 15 minutes lors du Game 2. Dommage pour Boston, parce que sa présence change beaucoup de choses. Si les Warriors ont raté autant de layups, c’est aussi parce qu’il était là pour les contester.

Sa présence dans la raquette est primordiale et les Celtics n’ont aucun joueur capable de faire la même chose que lui. Daniel Theis est trop lent et pas assez athlétique. Al Horford n’a pas le même jump. Si Williams est limité en temps de jeu, son équipe va devoir tirer le meilleur profit de ses passages sur le terrain et essayer de survivre dès qu’il est sur le banc.