Les Brooklyn Nets, la franchise parfaite pour D’Angelo Russell

Aussi fou que cela puisse paraître, être tradé aux Brooklyn Nets est la meilleure chose qui pouvait arriver à D’Angelo Russell.

Les Brooklyn Nets, la franchise parfaite pour D’Angelo Russell
Cette nuit, le visage de deux franchises a très nettement changé. Les Brooklyn Nets ont envoyé Brook Lopez et le 27e choix de la draft aux Los Angeles Lakers. En échange, ils récupèrent Timofey Mozgov et surtout, D’Angelo Russell. Après deux saisons moyennes en Californie, le meneur de jeu va découvrir un nouveau projet aux Nets. Sur le papier, cela peut faire peur. Pourtant, c’est une excellente nouvelle pour lui.

Fuir L.A et son environnement

Le passage de Russell à Los Angeles est un échec au vu des attentes que son arrivée a suscité. Il en est partiellement responsable. Cependant, il n’a pas franchement été aidé par la franchise. A son arrivée dans le vestiaire des Lakers, il n’a pas reçu le meilleur encadrement possible. La franchise gérait le farewell tour de Kobe Bryant. Byron Scott tentait de se faire passer pour un vrai coach. Très vite, le jeune D’Angelo tisse des liens avec des joueurs ingérables comme Nick Young par exemple. Iggy Azalea ne le remerciera d’ailleurs jamais assez. Il commence même à côtoyer le clan Kardashian/Jenner grâce à son pote Jordan Clarkson. On sait comment ce genre d’histoires finit..

Devenir ce qu’il aurait dû être

On a tendance à l’oublier mais D’Angelo Russell, c’est un deuxième choix de draft en 2015. S’il a été préféré à des Kristaps Porzingis, Myles Turner ou même Devin Booker, ce n’est pas pour rien. L’ancien d’Ohio State est bourré de talent. A Los Angeles, il a dû se coltiner des coéquipiers comme Lou Williams, Nick Young ou Jordan Clarkson. Des trous noirs: une fois que tu leur donnes le ballon, il ne revient jamais. Il faut donc se battre pour avoir des tickets shoots. En rejoignant les Nets, Russell pourra enfin devenir ce qu’on attend de lui : le véritable leader d’une équipe. Lopez parti, il devient presque automatiquement le franchise player de Brooklyn.

Le temps lui donnera raison

Si on vous dit que vous quittez une mauvaise équipe pour une très mauvaise, vous pourriez être logiquement déçu. Cependant, l’objectif n’est pas à court terme pour le talentueux D’Angelo. Il doit voir plus loin. En arrivant aux Nets, il obtient déjà quelque chose qu’il n’a jamais eu en deux ans aux Lakers. C’est lui le patron, celui qui doit mettre en marche l’équipe lors des années à venir. L’effectif n’est pas parfait mais il aura le mérite d’être dévoué à son meneur. Entouré de prospects comme Caris Levert ou Rondae Hollis-Jefferson, Russell va d’abord imposer sa patte. Le coach Kenny Atkinson a montré des signes intéressants dans le jeu la saison dernière. Les premiers mouvements de Sean Marks en tant que GM sont prometteurs. D’Angelo Russell devra être patient. Mais s’il l’est, il va devenir d’ici quelques années le franchise player d’une équipe qui pourrait très bien devenir peu à peu crédible. Tout est à construire mais il représente déjà l’édifice sur qui se reposer.