"Gérer l'équipe, mieux impliquer ses coéquipiers, il doit apprendre à faire tout ça. La transition est difficile mais, ceci étant dit, je pense qu'il a montré qu'il pouvait monter la balle, diriger l'attaque et mettre le jeu en place. Il est malin, il sait ce qu'il faut faire", explique le coach des Blazers à The Oregonian.C.J. McCollum a pris l'habitude de jouer deuxième arrière au sein de la petite faculté de Lehigh. Taillé comme un meneur (1,91), c'est un combo guard capable de scorer en pénétration en s’appuyant sur sa vitesse et ses qualités athlétiques, et surtout de loin grâce à son shoot. Le joueur de 21 n'est pas un mauvais playmaker, loin de là. Simplement, il serait honnête de reconnaître qu'il n'a jamais eu l'occasion de compter des joueurs de son niveau parmi ses coéquipiers en NCAA. Autre point important, le joueur des Blazers n'avait plus disputé une seule rencontre depuis janvier dernier, lorsqu'il s'est fracturé le pied. Avec des nouveaux coéquipiers, il a tout de même su se montrer efficace bien que maladroit (38% aux shoots) :
"Il y a encore beaucoup temps d'ici le début du training camp. J'ai déjà progressé et ce n'est pas nitre roster définitif. Il nous manque les cadres. Ce sera intéressant de voir comment ça se passe durant le training camp puis pendant la saison."Si les Blazers veulent perfectionner leur joueur prometteur au poste de meneur, c'est parce que C.J. McCollum semble promis au rôle de back-up de Damian Lillard... du moins au début. En effet, les deux joueurs s'apprécient, se ressemblent (les deux ont souvent été comparés par les scouts) et se complètent. De plus, ils ont évoqué à plusieurs reprises la possibilité de jouer ensemble. Terry Stotts devrait notamment placer les deux guards ensemble sur le parquet sur certaines séquences. Le recrutement d'Earl Watson, un autre meneur, confirme cette théorie. La Summer League de Las Vegas était donc un avant-goût de ce qui attend C.J. McCollum... mais aussi les adversaires des Blazers.