« Ça fait trois ans que j’essaie. Du coup je me dis tant pis, laissons tomber, je vais rester comme je suis. Je n’arriverai jamais à être balaise et baraqué », a-t-il expliqué au Miami Herald. « Je suis costaud mais sec, ce n’est pas la même chose du tout. »Chris Bosh escompte donc profiter au maximum de ses qualités de vitesse et de jump pour compenser son manque de kilos à ce poste. C’est de toute façon sur ce précepte que repose tout le système d’attaque d’Erik Spoelstra : créer des mismatches basés sur les qualités athlétiques plutôt que sur la puissance.
« L’équipe a besoin que je sois plus rapide que les autres pivots. C’est l’avantage que j’ai, nous voulons que ce soit aux autres équipes de s’adapter à nous et c’est ce qui va se passer. »Chris Bosh ne sera probablement jamais aussi musculeux qu’Alonzo Mourning et c’est tant mieux pour le Heat, d’autant que CB4 n’a visiblement peur de personne, pas même de Dwight Howard ou d’Andrew Bynum, les deux pivots offensifs les plus puissants.
« Ces deux-là ne me font pas peur, je les ai déjà joués, il n’y a rien de nouveau. Ils ont un avantage de poids mais ça ne compte que dans ta tête ça. Si des équipes pensent qu’elles ont un avantage parce que je joue pivot, dites-leur de mettre la balle à l’intérieur si elles y arrivent. C’est ma réponse pour tout. Si elles disent “Bosh ne peut pas jouer 5, on a un avantage” et que les gens pensent que c’est vrai, dites-leur de donner le ballon en bas et on verra bien ce qui se passera. Je vais défendre, prendre le rebond et on repartira en attaque. »Whoah, on dirait que le titre de juin dernier a sacrément gonflé sa confiance en lui !