« Je ne peux même plus voir de basket à la télévision. Quand je regarde nos adversaires jouer (à la télé), je vois des équipes totalement différentes de celle que nous affrontons. Je ne regarde que nos matches. »Les adversaires du Heat montrent un visage différent au moment de rencontrer les troupes d’Erik Spoelstra. Les Brooklyn Nets, par exemple, ont arraché une victoire de référence face à Miami avant de prendre une rouste contre Orlando, une équipe candidate à la loterie. LeBron James et Dwyane Wade ont également tenu des discours similaires à celui de Bosh durant les trois dernières années.
« Chaque équipe joue son ‘Super Bowl’ contre nous. Ce n’est pas une excuse, c’est juste que l’on doit faire avec ça. Mais c’est pour ça qu’on est ici aujourd’hui », poursuit l’intérieur de Miami.Cette saison, les doubles champions en titre ont concédé quatre défaites face à des adversaires à priori à leur portée : Brooklyn donc mais aussi Philadelphie, Boston et Detroit. Aucune de ces franchises n’affiche un bilan positif (24-47 en cumulé). Michael Carter-Williams a sorti un match de fou pour sa première rencontre en NBA (22 pts – 12 pds – 9 interceptions), Jeff Green a crucifié le Heat au buzzer. Miami n’a pas d’autres choix que de se surpasser chaque soir selon Chris Bosh :
« Chaque équipe nous donne son meilleur mach. Les gens ne se rendent pas compte de ce que ça représente pour nous, tous les efforts que l’on doit faire. Si on est un ton en dessous, on le paie. On a appris à vivre avec ça. On ne se plaint pas, on fait ce qu’on a à faire. »La saison régulière n’est pas toujours d’une forte intensité mais le Miami Heat doit tout même débaucher beaucoup d’énergie pour tenir son rang avant le mois d’avril. De quoi laisser des plumes avant les joutes encore plus disputées des playoffs. Surtout que certains role players comme Shane Battier, Ray Allen et compagnie ne sont plus tout jeune. Mais comme le dit Chris Bosh, le Heat a appris à faire avec.