Coach of the Year Race : Une lutte Stevens-Spo jusqu’au bout ?

Voici ce que seraient notre top 5 et nos mentions honorables pour les coaches si la saison NBA s'arrêtait aujourd'hui. Spoiler alert : le coach de l'année 2017 n'est pas n°1.

Coach of the Year Race : Une lutte Stevens-Spo jusqu’au bout ?

4- Steve Kerr (Golden State Warriors)

Il y a ceux qui diront, comme tous les ans depuis trois ans : "oui, mais c'est facile de coacher un roster comme ça, Kerr n'a aucun mérite". OK, il est sans doute plus facile de performer avec Kevin Durant, Stephen Curry, Klay Thompson et Draymond Green dans son cinq qu'avec Wayne Ellington, Josh Richardson et James Johnson. C'est d'ailleurs bien pour ça qu'Erik Spoelstra devance Steve Kerr dans notre ranking à mi-saison. On pourrait aussi laisser planer l'idée que, comme à Cleveland, ce sont les joueurs majeurs (ou le joueur majeur en l'occurrence...) qui ont le plus d'impact sur la stratégie et le style de jeu. Ce n'est pas le cas à Golden State. Réussir à maintenir un tel niveau de jeu malgré la fameuse "graisse mentale" qui s'accumule chez les équipes qui gagnent beaucoup, tout en surmontant les pépins physiques assez nombreux rencontrés par ses joueurs depuis la reprise, est un joli tour de force de la part de Steve Kerry. Durant et Curry ont tous les deux été pas mal absents et la dynamique et l'émulation entretenues par Kerr ont permis d'éviter un éventuel effondrement. On aime aussi la manière avec laquelle il a inclus le 2e tour de Draft Jordan Bell dans sa rotation - parfois dans le cinq - le sniper attendrissant Nick Young ou Omri Casspi. Avec cette nouvelle première place qui se profile au classement général, difficile de ne pas mettre Kerr dans le top 5.