CQFR : Ingles les a rendu fous

Voici ce qu'il fallait retenir du seul match de la nuit en NBA, le game 2 entre les Houston Rockets et le Utah Jazz, remporté par Donovan Mitchell et ses coéquipiers.

CQFR : Ingles les a rendu fous
- Donovan Mitchell a clairement du mal à être adroit contre les Rockets. Le rookie a shooté à 6/21 cette nuit après un game 1 à 9/22. Preuve de sa maturité, l'arrière du Jazz a compensé sa maladresse par du playmaking de qualité. En l'absence de Ricky Rubio, le voir finir avec 11 passes décisives est une satisfaction évidente pour Quin Snyder. - L'un des 6 "shoots" réussis par Donovan Mitchell a fait le tour des réseaux et c'est bien mérité. - Voilà pourquoi Donovan Mitchell fait aussi forte impression à ses adversaires malgré son jeune âge. Au-delà de son talent offensif énorme, l'ancien de Louisville est aussi capable de jouer les pitbulls devant le dobermann qu'est PJ Tucker.
- On espérait vraiment que Utah impliquerait davantage Rudy Gobert offensivement. Surtout lorsque le Français est en mesure de profiter de matches-up favorables. La consigne a visiblement été donnée. Rudy a eu un peu plus de touches en attaque, notamment au poste bas, où il a pu peser davantage, ne serait-ce qu'en servant de point d'ancrage. Sa copie finale : 15 points, 14 rebonds et 3 contres. - Le Jazz aurait pu complètement craquer après le comeback de 19 points des Rockets dans le 3e quart-temps. Une fois Houston repassé devant, Utah ne s'est pas désuni et on a commencé à voir des seconds couteaux comme Dante Exum ou Alec Burks monter en puissance. Le rôle de Jae Crowder, encore productif en sortie de banc, est à souligner aussi : 15 points, 10 rebonds et +11 de différentiel pour un joueur qui était encore fantomatique à Cleveland il y a quelques mois. - Joe Ingles avait surnagé dans le game 1. L'Australien a encore brillé avec son record de points en carrière en playoffs (27). Son 7/9 à 3 points a été incroyablement précieux pour son équipe aussi. Sa guerre psychologique avec Chris Paul, qu'il a réussi à faire râler juste assez pour prendre une faute technique, a eu ses aspects positifs également. - Qui dit gros match de Joe Ingles dit... une petite écoute de "Down Under", évidemment. Emmène-nous
- Et Houston dans tout ça ? Dès qu'une équipe shoote mieux que les Rockets dans un match, ça devient plus compliqué. Heureusement pour Mike D'Antoni, ça n'arrive pas souvent. C'était l'un de ces soirs, malheureusement pour les Texans. Houston n'a shooté qu'à 10/37 (27%) from downtown, contre 15/32 pour le Jazz. - La quatrième faute prise par James Harden dans le 3e quart-temps a changé la donne. Le futur MVP était moins engagé et agressif après. Un peu frustré aussi. Ce qui ne l'a pas empêché de finir avec 32 points et 11 passes, mais Utah s'est servi de ce handicap. - Les gens qui pensaient un sweep largement possible après la promenade du game 1.