On y était : Duo, la nouvelle collection de PIGALLE

Avec DUO, la nouvelle collection de PIGALLE Paris, Stéphane Ashpool réconcilie la rue et le ballet.

On y était : Duo, la nouvelle collection de PIGALLE
En ce dimanche soir pluvieux, une petite foule s’amasse malgré tout devant le Centre National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, juste à côté de la grande halle de la Villette, pour assister au nouveau défilé de la marque PIGALLE du créateur Stéphane Ashpool. Premier cordon de sécurité passé, on se retrouve dans un grand hall et, logiquement, les happy few rivalisent de couleurs et de textures pour se retrouver dans les stories Instagram les plus hype. Une wannabe Khloé Kardashian, cheveux gris gominés et rouge à lèvres sombre, toise avec mépris l’assistance : pas de doute, c’est la fashion week. Tiens, un peu d’animation : très discrètement, vêtue d’un Teddy bordeaux, s’avance Nabila. Pas de traitement de faveur, elle fait la queue, comme tout le monde. Elle ne semble pas s’en offusquer, tant mieux. L’un des meilleurs amis du créateur, Charaf Tajer, semble tout droit sorti d’un film. Énorme doudoune bariolée en fourrure, barbe impeccablement dessinée et aux pieds une paire de Buffalo, autrement dit « d’écrases-merdes », avec des semelles d’au moins 12 cm. Lunaire. On entre ensuite dans un studio de danse, en pleine répétition : des danseuses, des danseurs s’échauffent, dans une lumière tamisée. Leur souplesse est incroyable, on a l’impression d’assister à quelque chose de secret... Le show commence : un danseur traine au milieu de la scène un drap noir, on distingue une forme mouvante. Le pianiste commence à jouer et la forme se lève sous le drap, c’est une danseuse. Les premiers mannequins s’enchaînent, les premières pièces sont osées et le créateur, Stéphane Ashpool, mélange streetwear et références à la danse classique. Tous les modèles, androgynes pour la plupart, arborent des bandes de protection colorées aux pieds. Les clins d’œil se multiplient et la mise en scène peut rappeler le prologue de « West Side Story », lorsque les deux rivales s’affrontent en dansant : d’un côté, les danseurs classiques et de l’autre, des mannequins/danseurs très à l’aise, sur fond de Michael Jackson. Le cocktail fonctionne, les deux bandes se complètent très bien... https://www.dailymotion.com/video/x6dimyl Côté pièces, on retrouve des Teddys, des joggings multicolores, des trench en vinyles... Le dernier tableau, pour moi le plus abouti, fait collaborer les « jeunes » de Stéphane Ashpool, des Pigalle boys pur jus, et ses mannequins : au premier étage du studio, ils mettent l’ambiance, dansent, alors que devant nous, les modèles et les danseurs classiques exécutent des chorégraphies contemporaines, le tout dans un environnement très marqué Mondrian, bleu jaune blanc et rouge. Spotée : une nouvelle Nike VaporMax noire, bordée de ces quatre couleurs, peut-être la nouvelle collab entre la marque au swoosh et l’un de ses créateurs favoris ? Si c’est le cas, un test arrivera rapidement sur Basketsession !

Pigalle Duo 2018 show last night, had a lot of fun. Huge thanks to all the models, Opera dancers, the basketball team, my entire crew and all the people who came support the vision. Big love to my mum for the inspiration, let's keep everything positive. ❤️#pigalleduo018 #pppdiary

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