« Ce que je lui dirais, ce serait de penser à lui », affirme Durant. « Evidemment, cela plairait aux fans de Milwaukee et au propriétaire (de le voir rester). Il s’applique tellement à les rendre heureux et à jouer pour eux. Et je le comprends. Mais sa carrière, ça ne regarde que lui. Ça concerne ce qu’il veut faire, ce qu’il estime bien pour lui et quel type de basket il veut jouer. Il ne va pas rester à Milwaukee s’il ne prend pas de plaisir à y jouer. »
Un premier pavé dans la marre qui pourrait commencer à effrayer le public du Wisconsin. Malgré tout, quand on y regarde de plus près, Kevin Durant se sert surtout d’Antetokounmpo pour plaider indirectement sa propre cause.« Je suis sûr qu’il n’a que de l’amour et du respect pour tous les gens qui l’ont aidé à Milwaukee, pour les fans qui l’ont encouragé. Mais sa carrière, ça le concerne lui, pas eux », insiste-t-il. « J’ai appris ça car j’ai dit les mêmes choses, je les ai vécus. Je voulais les mêmes choses. Mais je suis arrivé à un point où j’étais juste trop excité par l’amour que j’allais recevoir de la part d’autres personnes.. »
Les ficelles s’avèrent un peu grosses, Kevin. Malgré tout, cela révèle un point intéressant. Pour marquer de son empreinte la ligue tel un Durant ou un LeBron, Giannis Antetokounmpo va-t-il devoir quitter son petit marché initial (comme ceux d’Oklahoma City ou de Cleveland) pour accéder au titre NBA ? Il est encore tôt pour se prononcer. Mais si les Bucks n’avancent pas, le parallèle va rapidement être fait.