Evan Fournier : « Ramener le titre à la maison »

A quelques jours du début de la préparation pour l’Euro, Evan Fournier est revenu sur les objectifs des Bleus pour cette compétition.

Evan Fournier : « Ramener le titre à la maison »
Pour les Bleus les choses sérieuses ne vont pas tarder à commencer à savoir le début de la préparation pour l’Euro où ils auront leur titre à défendre. Dans le cadre du Trophy Tour, Evan Fournier est revenu sur l’objectif principal : le titre (et accessoirement la qualification pour les JO de Rio 2016). Son programme actuel « C’est un peu une vie de geek. Je m’entraine, je dors, je mange, je m’entraine, je dors, je mange. Ça fait plaisir de rentrer à Paris pour se préparer. Il y’a beaucoup d’heures de basket et très peu de temps pour soi mais c’est un plaisir. Je me suis pas mal entrainé avec Robert Emmiyan (une légende du saut en longueur, nflr) pour le travail de réathlétisation. Maintenant je fais surtout du basket ; j’ai mes entraineurs d’Orlando qui arrivent et on va vraiment pouvoir travailler techniquement ». L’excitation à l’idée d’un Euro en France « Forcément, le fait que ça soit à la maison c’est particulier. J’ai la chance d’être de cette génération qui va pouvoir le faire. Il faudra vraiment saisir cette opportunité pour faire quelque chose de grand ». La peau du chassé « C’est vrai que l’on sera attendu. Je pense que c’est bien ; ça impose le respect des adversaires, des arbitres. L’Équipe de France a mis du temps avant de gagner ce statut-là ; je ne pense pas que ça soit une pression négative ». L’exemple espagnol de la Coupe du monde « C’est un exemple parfait. La très grande équipe d’Espagne, grande favorite chez elle… Il suffit d’un match pour tomber. C’était un sort horrible. On va faire en sorte que ça ne puisse pas nous arriver ». L’objectif JO « Je pense qu’il ne faut vraiment pas se concentrer sur ça. L’important c’est vraiment d’être champions d’Europe, de ramener ce titre à la maison. Après forcément la qualification sera acquise. Il faut penser d’abord titre et après qualification sinon on va se satisfaire d’être partant pour les JO ». Une place en balance « Je ne me mets pas de pression. On ne sait pas ce qui peut se passer. L’an dernier on avait dit que ça serait soit moi soit Edwin et au final ça a été les deux. Je pense que Vincent (Collet) connait déjà sa composition. On espère qu’il n’y aura pas de blessures et on va s’entrainer sans se faire la guerre. On va essayer de pousser le groupe jusqu’au bout pour rendre l’équipe meilleure ».