"Il est important que mes joueurs se sentent concernés parce que c'est important pour leur vie, leurs enfants, leurs femmes et notre équipe de basket. Tout le monde doit se sentir concerné par cette énorme épine dans notre pied mais dont personne ne veut s'occuper. Les gens ont tendance à dire : 'Quoi ? On nous parle encore de problèmes raciaux ? On doit vraiment revenir là-dessus ?' Et bien oui, il le faut, parce que cette épine dans le pied n'est pas partie et qu'il faut la faire sortir".Visiblement, Gregg Popovich ne compte sur aucun des deux candidats à la présidence des Etats-Unis pour remédier à ce problème. Le Texan s'est montré atterré par la teneur du premier débat entre Hillary Clinton et Donald Trump, ainsi que par son traitement médiatique.
"Peut-être suis-je trop pessimiste, mais je commence à me demander de plus en plus si on ne va pas finir comme Rome. Rome ne s'est pas effondrée en 20 ou 30 jours, il a fallu des centaines d'années. Ne serait-on pas engagés sur la même voie sans s'en rendre compte ? Ce n'est pas uniquement le profil des deux candidats. C'est la manière dont tout est traité qui me préoccupe".Pop for president !