[ITW] Sekou Doumbouya : « Je reviens petit à petit »

Un peu sorti des radars, Sekou Doumbouya a repris du plaisir ce weekend en participant au Quai 54. On a pris quelques nouvelles.

[ITW] Sekou Doumbouya : « Je reviens petit à petit »

Les occasions de le voir en France sont rares. Alors à l'occasion de sa venue au Quai 54 avec l'équipe Django Pops, on a pris des nouvelles de Sékou Doumbouya. Détendu, l'ailier a apprécié sa première participation au tournoi de streetball, soldée par une courte défaite en 8e de finale face à El Palo.

Contre El Palo vous démarrez au taquet, et après que s'est-il passé ?
Sekou Doumbouya : On voulait commencer le match avec beaucoup d'intensité et jouer sur le physique. Après, on s'est fait avoir sur leur press. Elle nous a un peu destabilisés et on n'a pas su se ré-organiser derrière. Ca ne s'est pas joué sur l'expérience, on avait quand même des joueurs de Betlic Elite, d'Euroleague, de NBA... On n'a pas su s'adapter rapidement et les lancers-francs ont aussi beaucoup joué. On en a eu 15 et on a du en rater 12/13. Dans la balance, ça a compté. 

Vous les avez peut être énervés trop vite en leur cassant les chevilles...
(Il se marre) Peut être un peu, mais c'est le but du jeu. On vient aussi pour ça. Ils ont bien répondu, et c'est le plus important. On a attaqué en premier, mais ils ont su répondre.

C'était ta première participation ?
C'était mon premier Quai, c'était franchement cool comme expérience. L'équipe s'est faite parce que ce sont mes amis. Ils m'ont proposé. Je suis en rééducation, je me suis dit pourquoi pas ? Je peux jouer un peu.

Mais tu avais déjà vu l'event ?
Il y a cinq ans j'étais venu. C'est toujours un plaisir de venir car c'est un milieu où ça ne parle que basket. Les gens prennent du plaisir à être là. C'est toujours un bon environnement. Et puis, c'est par là que j'ai commencé avant le basket professionnel. Quand tu es jeune, tu vas dans la street avec tes amis. Là, mélanger avec le basket de haut niveau c'est super bien.

C'est aussi revenir à l'essence du jeu ?
Voilà. On est un peu plus libres, on peut faire, entre guillemets, un peu ce que l'on veut. Tout en sachant que tu joues pour gagner. C'est plaisant. 

Ca l'est encore plus quand on joue désormais loin comme toi ?
Oui. Et puis ça fait aussi deux ans que je suis blessé. Je suis sur ma rééducation, je reviens petit à petit. C'était une bonne opportunité pour moi de courir un peu. Ca fait trop plaisir de retrouver les sensations du terrain. 

De revoir aussi un peu les têtes de tout le monde ?
A chaque fois que je passe dans un endroit on me demande comment ça va. Je reçonnais des gens avec qui on s'est un peu perdu de vue depuis 2020. Même Abdoulaye Loum dans mon équipe, ça devait faire six ans qu'on ne s'était pas vu. Il y avait ce côté orléanais, ça m'a fait plaisir de le voir. 

Est ce que c'est aussi plus cool de participer à un tel évènement organisé en France ? On t'en parle aux USA ?
Bien sûr. Le Quai c'est connu partout. C'est vraiment international. Il faut le faire au moins une fois, mais sans perdre son match. C'était une bonne expérience. 

CREDIT PHOTO : F. Blaise