Ça valait le coup de « libérer » Jahlil Okafor…

Sorti de sa galère à Philadelphia par les Nets, Jahlil Okafor chauffe toujours le banc à Brooklyn. Il va falloir se poser des questions.

Ça valait le coup de « libérer » Jahlil Okafor…
« Free Jah ». Le père de Jahlil Okafor, dévoué à sortir son fiston d'une situation délicate, s'est trimbalé avec son t-shirt « Free Jah » pendant plusieurs semaines. Il a même poser avec Kevin Durant et Stephen Curry pour faire passer son message ! Il a finalement été entendu. Complètement écarté de la rotation des Philadelphia Sixers, avec qui il n'avait joué que deux matches depuis le début de la saison, le pivot a donc été envoyé aux Brooklyn Nets. Le début du renouveau ? Pas vraiment. Pas du tout. L'ancien troisième choix de draft (2015) a écopé cette nuit de son troisième « DNP - COACH'S DECISION » en quatre rencontres depuis son arrivée à New York. Alors que se passe-t-il avec le jeune homme ? Pourquoi est-il toujours cantonné au banc de touche ?

« J'ai parlé avec Jahlil. Il faut d'abord que nous l'aidions à se mettre en bonne condition. Il faut ensuite l'intégrer au système. Ça va prendre du temps », explique le coach des Nets Kenny Atkinson.

Jahlil Okafor n'a pas mis les pieds dans n'importe quelle équipe en reconstruction. Les Nets se construisent les bases solides d'un futur qu'ils espèrent brillants. Ici, c'est sérieux. Il faut défendre. Et pour ça, il est préférable d'être dans un état de forme optimal. Et ça en dit long sur le bonhomme. Lui qui a par exemple choisi de devenir essentiellement vegan pour perdre du poids s'est-il vraiment maintenu en bonne condition physique lorsqu'il ne jouait plus ? En tout cas, les Nets n'ont pas l'air pressé de le faire jouer. Ce transfert est pour lui une nouvelle chance de lancer sa carrière. Mais pour ça, il va falloir se battre et arrêter de pleurnicher. C'est d'abord de lui-même qu'Okafor va devoir se libérer.