Ce qu'il fallait retenir de la nuit en NBA

L'histoire d'amour entre DeMarcus Cousins et Joel Embiid, le perfect de Karl-Anthony Towns, voici tout ce qu'il ne fallait pas rater cette nuit en NBA.

Il y a tellement de matches, d'actions et d'histoires qui se disputent et s'écrivent chaque soir en NBA qu'il est difficile de garder un œil sur toutes les performances et les anecdotes. Mais notre crew est là pour vous mettre au parfum des infos les plus pertinentes (ou non) de la nuit. - Si vous cherchez une équipe candidate aux playoffs, bourrée d’individualités talentueuses mais encore plus mal-foutue que les Chicago Bulls, regardez du côté des Indiana Pacers. - D'ailleurs, les Pacers n'en peuvent plus de l'arbitrage. Nate McMillan et Paul George se sont lâchés après leur défaite sur le parquet des Bulls. "Les arbitres doivent nous montrer davantage de respect. On a eu 10 lancers, un seul pour Paul George, alors que Jimmy Butler en a eu 12". Quand on commence à comparer son porte-monnaie avec le petit voisin mieux loti, ce n'est jamais bon. McMillan devrait peut-être d'abord se pencher sur le changement de style que lui a demandé Larry Bird et qui est loin d'être réussi pour le moment... - Pendant que les Blazers s'enfoncent et se préparent à dégainer la trade machine, les Kings enchaînent les victoires (4 à la suite après le succès face à Philly) et pointent au 8e rang à l'Ouest. Si David Joerger qualifie Sacramento avec ce groupe bancal et un franchise player aussi caractériel, le type aura droit à une statue à l'entrée de la ville. - Depuis que les Kings gagnent des matches et qu'il s'est embrouillé avec un journaliste, DeMarcus Cousins est nettement plus chaleureux et affable. Preuve qu'il est sur un petit nuage, "Boogie" a même reconnu les mérites de l'un de ses adversaires, un fait rarissime. "J'aime vraiment beaucoup ce gamin ! Je ne suis pas du genre à complimenter les gens, mais lui, je l'aime vraiment. Je pense qu'il a de bonnes chances d'être le meilleur pivot de la ligue... quand je serai parti en retraite". Oui, bon, on ne se refait pas non plus complètement en si peu de temps... - "Boogie" aime tellement Jojo qu'il l'a laissé lui claquer les fesses deux fois sans lui en mettre une. Un signe de reconnaissance chez les big men primitifs. - On avait hâte de voir Chinanu Onaku en action pour les Rockets. Pas pour ses talents de basketteur, mais pour voir s'il aurait le cran de tenter ses lancers à la cuillère comme en NCAA. L'ancien intérieur de Louisville a fait sa première apparition en NBA contre Phoenix et... a réussi ses deux seuls lancers de la soirée dans son style si particulier. Une source d'inspiration pour les big men aux mains en mousse qui peuplent la ligue. http://www.dailymotion.com/video/x56g4dl_chinanu-onuaku-rentre-ses-premiers-lancers-a-la-cuillere_sport - Sans LeBron James, les Cleveland Cavaliers affichent un bilan de 4 victoires pour 18 défaites depuis son retour dans l’Ohio en 2014. Soit un pourcentage de victoires ridicule – 18% - inférieur à celui des Sixers ou des Nets. Sauf que, même sans le King, les Cavaliers ont tout de même deux All-Stars avec Kyrie Irving et Kevin Love. Cleveland est simplement trop dépendant – surtout au niveau de son système de jeu – de sa superstar. - Dans un podcast réalisé au lendemain de l’élimination des Los Angeles Clippers lors des deux derniers playoffs, JJ Redick et Jamal Crawford expliquaient que, bien qu’étant des individus parfaitement rationnels, ils commençaient à se demander si la fameuse malédiction de la franchise californienne n’était pas réelle. Il faut dire que les Clips sortaient d’une saison galère marquée par les blessures, les bagarres internes et autres pépins en tout genre. Rien de neuf à Clipperland. Les deux joueurs avouaient même qu’ils n’étaient pas contre un changement de nom de leur équipe. Si malédiction il y a, alors elle n’a pas cessé. Alors que les Clippers semblaient enfin en bonne position pour finir 2e à l'Ouest et disposer d'un tableau abordable, les voilà bombardés par des blessures qui risquent bien de saboter leur bilan (et donc de les contraindre à affronter les Golden State Warriors dès le second tour…). Hier soir, les Clippers ont tout simplement joué sans leurs trois meilleurs marqueurs puisque Redick était lui aussi sur le flanc après les forfaits de Chris Paul et Blake Griffin. Ils se sont inclinés de peu contre Denver et sont désormais quatrièmes à l’Ouest... - Si Otto Porter est dans le top 20 au Player Efficiency Rating et un candidat au MIP, c'est parce qu'il arrive à sortir des matches comme celui de cette nuit face à Milwaukee : 32 points, 13 rebonds et 5 paniers extérieurs pour orchestrer le comeback des Wizards face aux Bucks. - Les Hornets ont perdu hier soir, mais Nicolas Batum est en grande forme en ce moment. Le Français a passé la barre des 20 points à cinq reprises sur les six derniers matches et tourne à 19,3 points, 6,5 rebonds et 7 passes de moyenne sur cette période. - Si Charlotte n'a pas profité du nouveau bon match de Batum, c'est parce que Randy Foye a décidé de livrer un petit "miracle de Hanouka" à l'occasion de la soirée spéciale organisée par le Barclays Center pour la communauté juive de Brooklyn. http://www.dailymotion.com/video/x56fwr6_randy-foye-tue-les-hornets-au-buzzer_sport - C’est le thème de notre dossier dans le dernier REVERSE : les pivots sont revenus à la mode. Illustration en chiffres cette nuit avec les "perfect" de Karl-Anthony Towns et Dwight Howard. Le premier a cumulé 22 pts, 11 rbds et 4 pds à 8/8 quand le second terminait avec 20 pts et 12 rbds à 9/9. - Frank Vogel a sans doute mis un peu trop de pression sur Aaron Gordon en début de saison en expliquant qu'il allait le faire jouer comme Paul George. Le joueur du Magic commence à sortir un peu du bois après un début de saison décevant. Cette nuit, face à un adversaire du calibre des Grizzlies, il s'est lâché et a guidé Orlando vers un succès intéressant : 30 points et 4/4 à 3 points, l'une de ses lacunes jusqu'ici.

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