Kevin Love est handicapé par son gant de protection

On comprend mieux que Kevin Love ait perdu son toucher.

Kevin Love est handicapé par son gant de protection
Kevin Love en a ras le bol ! Ses Wolves sont sur une série de 5 défaites consécutives, la moitié de l’effectif ressemble à une troupe d’éclopés de la Grande Guerre et, en plus, il doit jouer avec une protection qui l’empêche de sentir le ballon comme il le voudrait. Pour son premier match de retour, il n’avait pas eu l’air d’être trop gêné, mais depuis, ça a l’air d’être une belle galère pour lui. Dimanche soir, durant le dernier quart-temps de la défaite contre les Warriors, il a arraché son gant pour le jeter de rage. Il faut dire que termine à 6/20 aux tirs dont 1/5 à trois-points, ça peut fâcher.
« Le gant me gêne beaucoup », a-t-il expliqué.   « Je ne peux pas plier ma main ou mon poignet complètement en arrière avec ça. Je n’ai aucune sensation. C’est dur de shooter quand c’est comme ça. Ça me gêne aux lancers francs, à trois-points et sur tous mes shootes. Ce n’est pas une excuse, mais quand vous portez un truc aussi contraignant, c’est dur d’être vous-mêmes. »
Du coup, Love espère qu’il sera très rapidement autorisé par le staff médical à jouer sans, il a même décidé de le retirer pour l’entraînement. Ceci dit, outre ce maudit gant, Kevin Love a également d’autres choses sur lesquelles se concentrer, comme retrouver son rythme et sa condition physique. Rick Adelman reconnait d’ailleurs que son joueur doit encore progresser dans ces secteurs.
« Sur ce match, les tirs qu’il a pris dans le quatrième quart-temps sont des tirs qu’il rentre d’habitude. Il n’a pas encore retrouvé son timing. Il revient tout juste, donc on s’y attendait. Parfois, je pense que les autres joueurs ont trop cherché à le servir et qu’on aurait dû mieux faire tourner la balle. »
En attendant de voir quand Ricky Rubio pourra revenir, les Wolves continuent de chercher des solutions et de joueurs valides pour rebondir.
« Il faut qu’on arrive à gagner un match et qu’on s’appuie là-dessus », explique Adelman.   « Parfois, c’est tout ce dont tu as besoin, de gagner un match, pour changer la dynamique des choses. »
Ça et de pouvoir retrouver le luxe de sentir le ballon au moment de shooter dirait Love…