Knicks vs Celtics : une histoire d’agressivité

Pour Doc Rivers, c'est l'équipe qui sera la plus agressive et qui en voudra le plus qui s'imposera dans la série entre les Boston Celtics et les New York Knicks.

Knicks vs Celtics : une histoire d’agressivité
Les New York Knicks mènent 3-1 face aux Boston Celtics en saison régulière. Mais pour Doc Rivers c'est le même facteur qui a fait pencher la balance d'un côté ou de l'autre lors des quatre rencontres : l'agressivité.
« Nous étions les agresseurs dans ce match (la victoire) et les Knicks nous ont repris ça sur les trois autres », indique le coach au Boston Herald.
Le seul match remporté par les Celtics avait été marqué par l'altercation entre Kevin Garnett et Carmelo Anthony symbole parfait de ce côté agressivité mentionné par Rivers. Les trois autres matches ont été, en revanche, beaucoup plus compliqués.
« Ils ont joué avec une détermination bien supérieure à la nôtre. Je ne pense pas que nous ayons réussi à égaler leur intensité sur ces trois autres matches. Et dans le premier, je ne pense pas qu'ils aient réussi à égaler la nôtre. Ils avaient complètement perdu leur sang-froid », explique Rivers. « Je ne pense pas que ce sera un problème en playoffs. Les deux équipes auront cette intensité. Vous devez faire attention avec les matches de saison régulière car vous ne savez pas ce que l'autre équipe vient de subir en terme de match à l'extérieur et mentalement. »
Le coach des Celtics a confiance en ses joueurs pour afficher ce degré d'intensité nécessaire pour les playoffs. Il a hâte d'en découdre avec les Knicks pour la phase finale, le moment le plus excitant de la saison.
« Quand vous arrivez en playoffs, tout le monde est bien et prêt, et c'est comme ça que ça sera. J'aime ça, car ça va devenir une guerre, une guerre mentale. Vous devez être extrêmement concentrés. On va essayer de vous sortir de votre jeu. Vous devez être suffisamment fort mentalement pour continuer à exécuter. Quand ils annonceront leurs systèmes, vous pourrez dire exactement ce qu'ils vont faire. J'aime ce format NBA. Game 1, Game 2, c'est juste un très gros test mental pour chaque équipe. Et c'est toujours une des deux équipes qui lâche en playoffs. Mais quand les choses sont très serrées, habituellement, une équipe se met en marche et tout le monde est sur la même longueur d'onde tandis que l'autre équipe lâche. C'est mon job de faire en sorte que ça se produise pour l'autre équipe. J'adore ça. »
Rendez-vous demain soir à 21h pour la première manche de cette série qui s'annonce donc riche en intensité.