Kyrie Irving continue de serrer les dents…

Kyrie Irving a aggravé sa blessure au genou lors du Game 1 face à Atlanta. Mais hors de question pour lui de jeter l'éponge, il sera bien en tenue pour la deuxième manche.

Yann LachendrowieczPar Yann Lachendrowiecz  | Publié  | BasketSession.com / NEWS
Kyrie Irving continue de serrer les dents…
Les matches se suivent et se ressemblent pour Kyrie Irving, toujours diminué par les blessures et qui a une nouvelle fois vu son temps de jeu limité lors du Game 1 contre Atlanta. Touché au genou face aux Bulls, le meneur des Cavs a aggravé sa tendinite la nuit dernière et n'a pu passer que 27 minutes sur le terrain (10 points, 6 passes). Et s'il conscience qu'un peu de repos lui ferait le plus grand bien, le All-Star sait également que son absence pénaliserait encore davantage une formation déjà privée de Kevin Love pour la fin des playoffs. Raison pour laquelle il continuera de jouer malgré une douleur qui l'empêche d'évoluer à son meilleur niveau depuis plusieurs matches.
« A l’heure actuelle, je suis plutôt confiant », a-t-il indiqué à ESPN quant à sa présence lors du match 2. « Il est certain que c’est l’une des choses les plus frustrantes que j’ai eu à gérer. Je suis en rééducation tous les jours mais sur le terrain, cela n’a rien à voir avec les simulations de match. Il s’agit donc pour moi de continuer à faire tout le nécessaire pour être en mesure de jouer. »
En difficulté cette nuit face à la vitesse de Jeff Teague (27 pts), Kyrie Irving espère désormais que le traitement qu'il suit au quotidien l'aidera à retrouver rapidement la pleine possession de ses moyens. D'ici là, il pourra compter sur le soutien de son vestiaire et notamment sur celui de LeBron James, bien décidé à ne pas laisser son coéquipier se laisser envahir par le doute.
« C’est difficile et je sais que c’est dur pour lui », admet le "King". « C’est un moment qu’il attendait. C’est le moment le plus important de la saison et physiquement, il ne peut pas faire ce que nous savons qu’il est capable de faire d’habitude. Espérons que ça ne le perturbe pas trop mentalement. Et dans ce sens, j’estime que j’ai un rôle à jouer. Je dois lui faire comprendre que lorsqu’il est sur le parquet, peu importe ce qu’il endure, nous avons besoin qu’il reste aussi agressif que possible malgré sa blessure […] Il doit se focaliser uniquement sur ce qu’il peut contrôler. C’est mon job de l’aider à comprendre que ses problèmes physiques ne peuvent pas le déstabiliser et l’affecter mentalement. »
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