LaVar Ball a encore balancé une absurdité sans nom sur Michael Jordan

LaVar Ball trouve toujours une façon pour se mettre au centre de l'attention. Le père de Lonzo a une nouvelle fois fait sensation sur un plateau télé.

Tendez-lui un micro et LaVar Ball balancera une énormité juste pour faire le buzz. C’est du marketing. Invitez-le sur un plateau de télévision et l’audimat va décoller. Le public prêt à écouter quelles conneries il est prêt à défendre. Relayer ses punchlines rocambolesques et vous obtenez un article. Il joue avec le système. Et le système joue avec lui. LaVar parle juste pour faire parler. Parce que c’est grâce à ça qu’il est constamment exposé sur la toile et que, du même coup, il fait sa publicité pour sa marque Big Baller Brand. Selon le même principe, les médias le mettent en avant parce que ça fait vendre. Et le public suit en réagissant à toutes les bêtises qu’il peut raconter. Invité de The Undisputed, papa Ball a fait son cinéma habituel. Sauf que, cette fois-ci, il était en costard. Mais le discours reste le même. Tout dans la provocation. Dans l’attitude. Les journalistes posent les questions en espérant une réponde cash. Il la sert sur un plateau.

« - Michael Jordan n’aurait pas pu inspirer une chaussure à 500 dollars. - Parce qu’il n’est pas Lonzo Ball. C’est pour ça. C’est une nouvelle époque. L’ère des Ball. »

Michael Jordan n’est pas Lonzo Ball. Simple. Efficace. Absurde. En faisant ça, LaVar Ball a gagné. Parce que nous écrivons. Parce que vous lisez. Mais cette stratégie est-elle vraiment rentable sur le long terme ? En combien de temps la plus grande gueule du basket va-t-elle arriver à court de phrases chocs ? Ball est une bulle. Il est voué à éclater. Soit en surfant sur le succès de son fils en NBA et en révolutionnant le milieu comme il le promet. Soit en explosant, sombrant dans le semi-anonymat (tout en profitant tout de même du succès de son fils pour exister médiatiquement par intermittence). Le plus rapidement nous – fans – arrêterons de prêter attention à ses provocations, le plus rapidement nous – médias – cesseront de le mettre en avant. Le plus rapidement nous – médias – éviteront de relayer ses absurdités et le plus rapidement nous – fans – porteront notre attention sur autre chose. C’est le jeu. Et tout le monde connait les règles.

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