LeBron James a rarement été aussi fort en playoffs
Déchaîné contre les Toronto Raptors cette nuit (43 points), LeBron James a livré une nouvelle prestation d’anthologie. Une de plus depuis le début d’une campagne de playoffs bien partie pour rester dans les annales.
Il n’y a plus rien à faire pour arrêter LeBron James
Il a réagi avec cette performance épique contre Toronto. 43 points, 8 rebonds et 14 passes. Le premier joueur de l’Histoire à dépasser simultanément les 40 pts et 14 pds sur un match de playoffs, évidemment. Le plus dingue, c’est peut-être son jeu en lui-même. Du basket total. Aucun schéma défensif n’est vraiment taillé pour contrer les talents immenses du natif d’Akron. Le plus logique consiste à passer sous les écrans pour l’inciter à shooter six ou sept mètres. Lui barrer tout accès au cercle et vivre avec les aléas d’un shoot de plus en plus consistant.« Je sais ce que j’ai à faire », lâchait-il à son agent Rich Paul au moment où les Raptors se sont une nouvelle fois mis en mode tranchée près du cercle pour forcer la superstar à prendre ses tirs. « Je sais que l’on veut m’interdire l’accès à la raquette et m’empêcher d’obtenir des lancers-francs. On veut m’inciter à tirer. J’ai essayé de beaucoup bosser tout au long de ma carrière pour contrer cette stratégie. »
LeBron James affiche déjà un très propre 52% de réussite aux tirs depuis le début des playoffs (avec un moins correct 31% à trois-points). Il était d'ailleurs particulièrement efficace cette nuit avec sept paniers « en fadeaway ». Un record au cours des quinze dernières années. 26 de ses 28 shoots ont été contestés. Il en a mis 17 d’entre eux. Injouable. Il ne sera évidemment pas toujours aussi adroit. Peut-être qu’il va redescendre sur terre par moment. Peut-être sera-t-il rattrapé par la fatigue. Et peut-être même qu’il ne s’agit pas de la campagne de playoffs la plus folle de sa carrière (2009, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016… il y en a un paquet). Mais il continue donc d’écrire sa légende match après match. Un jour, nous prendrons tous un peu de recul pour savourer tout ça. Et on se dira tous que c’était complètement dingue.